C’est dans la localité de Ntoum, située à une quarantaine de kilomètre de la capitale Libreville, que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), a décidé de lancer sa croisade en vue de la reconduction de son champion, Paul Biya à la magistrature suprême au Cameroun. Cette cérémonie a été rehaussée par une délégation du comité centrale conduite par DR THOMAS FOZEIN avec comme chargé de missions, Alexandre OLOUMANE.
Côté cour, venus majoritairement de Libreville, les militants et les sympathisants de ce parti masse ont répondu massivement à cet appel. Tandis que côté jardin, tous les orateurs passés au perchoir avaient pour maitres-mots, les atouts de leur champion, Paul Biya pour sa victoire au lendemain de cette présidentielle du 12 octobre 2025.
Occasion pour ces derniers de rappeler tour à tour, que l’élection présidentielle n’est pas un simple exercice ludique, encore moins une compétition sportive ou du moins, une partie de poker. « Mais, qu’elle représente un enjeu majeur, un enjeu capital. De ce fait, il y va du destin, du devenir et de l’avenir du peuple camerounais et du Cameroun tout entier ». En d’autres termes, « il s’agit d’un moment historique, un moment qu’il faut prendre très au sérieux. Il s’agit pour tout dire, d’un moment déterminant, parce que nous sommes appelés à confier le destin d’un Pays, de notre Pays, à un homme qui le conduira pendant sept ans. C’est, assurément, une lourde charge qu’il faut porter, un énorme défi qu’il faut relever, si l’on est investi de la confiance du Peuple ».
Dans ce cadre, a réitéré haut et fort et sans ambages, le président de la section RDPC du Gabon, Pierre Ernest Mouchili, « Le président Paul BIYA est, et demeure l’homme de la situation. Oui, nous l’avons dit hier, nous le réaffirmons encore aujourd’hui ».Pour ce faire, selon lui, plusieurs raisons à la fois du cœur et de la raison militent dans ce sens. « Ces raisons du cœur, parce que, en dépit du temps qui passe et de ses effets corrosifs qui n’épargnent personne, qui que l’on soit, Paul BIYA a su conserver tous ces atouts qui ont justifié l’amour, l’affection, l’estime, et l’attachement que nous n’avons eu de cesse de lui porter, et que nous continuons de lui porter », a-t-il déclaré.
Non sans mentionner que, « Paul BIYA demeure une fois de plus l’homme de la situation parce qu’il a su rester un modèle de rigueur et de rectitude. En outre, parce qu’il a su incarner et incarne encore ses grandes qualités d’homme d’Etat, un leadership éclairé, ainsi que toutes ces valeurs humaines et républicaines qui lui ont toujours valu respect et considération, aussi bien au Cameroun qu’en Afrique et dans le monde, et qui font notre fierté ».
L’autre élément et non des moindres mis en exergue ici a concerné son âge. Pour les camardes du Gabon, « L’âge n’est ni une tare, ni une malédiction, tout au contraire, elle est une bénédiction, un privilège que Dieu seul vous accorde. Et il en est de même du pouvoir, car on dit bien que tout pouvoir vient de Dieu ».
Dans ce droit fil, loin de faire un bilan exhaustif de son magistère, « les quarante-trois années passées à la tête de l’État ont largement porté leurs fruits et se sont soldées par des réalisations remarquables, tant aux plans politique qu’économique et socioculturel. Grâce, en effet, à son sens élevé de l’État, à son profond attachement à la patrie, à une politique faite de lucidité, de clairvoyance et de sagesse, le Président Paul BIYA a su maintenir la paix, la stabilité et l’intégrité du Cameroun », affirmé Pierre Ernest Mouchili. L’événement s’est achevé par un consistant buffet question de Joindre l’utile à l’agréable.
































