Parlons peu parlons vrai. Le pitoyable scénario que nous livre actuellement l’Agence gabonaise pour la sécurité alimentaire (AGASA) dépasse l’entendement et suscite même beaucoup d’opprobre. Ce, d’autant que le pays est résolument entré dans la cinquième République sous la férule du président de la république, Brice Clotaire Oligui Nguema chef du gouvernement. Comment dans une République qui se veut exemplaire et au service des populations, certains responsables, à l’instar de Jean Delor Biyoghe Bi Ntougou actuel Directeur général de l’Agence gabonaise pour la sécurité alimentaire (AGASA) semble ramer à contre-courant des missions de l’institution dont il a la charge.
Autant de questionnement qui provoquent l’incompréhension la plus totale
Comment comprendre ses multiples sortis ubuesques à l’endroit de son Directeur général adjoint alors que ce dernier vient de poser un acteur salvateur et très saluer par toute la nation gabonaise pendant qu’il se trouvait hors du pays ? Que cache réellement cet acharnement sur le travail jugé salutaire de son adjoint ? Autant de questionnement qui provoquent l’incompréhension la plus totale.
Ce scénario laisse penser pour d’aucuns que le bifteck aurait été attaqué. Et qu’il serait urgent pour l’actuel manager de l’AGASA et ses lieutenants de tout mettre en œuvre pour neutraliser l’empêcher de tourner en rond. Chose d’autant plus curieuse au vu de la signification et de la définition du mot AGASA, qui veille à la sécurité alimentaire des gabonais.
La santé des Gabonais n’a pas prix, et ne se négocie pas même avec un protocole
Au lendemain de la fermeture provisoire des lieux de fabrication insalubre de l’eau en sachet, le Directeur général de l’AGASA a ordonné la réouverture et la mise en activité de ces lieux sans condition. C’est dire qu’au sein de l’AGASA, tout agent qui agit spontanément pour sauver des vies alors qu’il n’a pas de mandat est un très mauvais agent qui affiche un comportement irresponsable et inadmissible portant ainsi atteinte à la renommée et au protocole de l’agence.
Un appel pressant aux autorités compétentes à siffler la fin d’une recréation qui n’a que trop duré
Il ne se fait donc aucun doute, pour le Directeur général de l’AGASA, le mandat semble plus important que sauver des vies. Malgré ses multiples vaines tentatives visant à justifier la désapprobation des actions de son plus proche collaborateur, la population gabonaise résolument bien installée dans la cinquième République a vite compris que l’actuel Directeur général de l’AGASA ne semble privilégier que e ses intérêts personnels au détriment de la santé des Gabonais. D’où un appel pressant aux autorités compétentes, en tête desquels le chef de l’Etat, chef du gouvernement Brice Clotaire Oligui Nguema à prendre siffler la fin de cette recréation qui n’arrange nullement les Gabonais.