Le contrat, signé début mars, comprend une période de transition de 90 jours pour la planification opérationnelle. La société de services gérés et de sécurité basée sur la technologie avait déclaré qu’elle fournirait des investissements et son expertise pour améliorer la sécurité dans les aéroports concernés par le contrat.
Le modèle économique mis en place repose sur la perception d’une redevance par passager, collectée directement auprès des compagnies aériennes via le système de billetterie ou par l’intermédiaire d’un organisme tel que l’IATA (Association internationale du transport aérien). Ce modèle est déjà appliqué par Westminster dans d’autres pays africains.
Westminster prévoit que ce contrat générera un chiffre d’affaires de 5,5 millions de dollars au cours des 12 premiers mois, sur la base du nombre actuel de passagers embarqués. Ce contrat survient dans un contexte où les autorités gabonaises s’activent à hisser ces plateformes aéroportuaires aux standards internationaux et développent le secteur aérien pour doper l’économie nationale (après la nationalisation d’Afrijet, et la relance de Fly Gabon la compagnie nationale).
Il survient ainsi plus de huit mois après qu’un marché de 50 millions de dollars (soit 30 milliards de Fcfa), a été confié à la société canadienne INKAS par le gouvernement (juin 2024), afin de mettre en place un système moderne et fiable d’information des passagers et de déployer un dispositif pour renforcer la sécurité aéroportuaire dans plusieurs aéroports dont ceux acquis par Westminster.
Le renforcement des services de sécurité devrait entre autres aider à augmenter la confiance des transporteurs, de quoi booster le taux de fréquentation des aéroports concernés et stimuler la croissance du trafic. De quoi soutenir aussi la feuille de route de l’État pour l’industrie aérienne, qui a vu la création de Fly Gabon, la nouvelle compagnie nationale, et qui prévoit la modernisation de plusieurs plateformes aéroportuaires dédiées au trafic domestique.