« Qui veut aller loin ménage sa monture ». C’est certainement fort de cette sagesse que le nouveau conseiller spécial, chef du département de la communication présidentielle, Patricia Lydie Mouele vient de prendre langue avec les professionnels des médias. Cette rencontre a permis d’exposer son approche de travail. Laquelle est basée sur la confiance mutuelle entre les journalistes et autres professionnels de la communication.
Autrement dit, elle souhaite que son département et ses confrères réalisent une collaboration professionnelle avec des contenus avérés et crédibles. « Il s’agit pour nous, de poser les bases d’une relation que nous souhaitons tous concentrés et durable. Je tiens à vous dire combien je mesure l’importance de rôle que vous jouez notamment à travers la formation les explications des décryptages de l’action publique. », a-t-elle déclaré.
Avant d’ajouter, « Je tiens personnellement à ce que nous fassions du bon travail en publiant les vraies informations. Il s’agit de la mise en place d’une relation fondée notamment sur la confiance, le respect mutuel. ». Patricia Lydie Mouele a ainsi posé les jalons d’un travail fluide et d’un dialogue régulier professionnel mais également transparent. Ce qui, selon elle, « exige plus de créativité dans le traitement de vos demandes des échanges de plus en plus fréquents mais aussi elle accompagnement mieux structuré autour des activités présidentielles ».
Pour rappel, Patricia Lydie Mouele a été promue, responsable de la communication présidentielle le 8 mai 2025, lors du premier Conseil des ministres instaurant la 5ᵉ République. Elle est une figure emblématique de la télévision gabonaise. Elle est titulaire d’un diplôme en Sciences de l’Information et de la Communication de l’Université Omar Bongo, perfectionnée en France aux techniques de communication politique et de gestion de crise.
Sa tâche est loin d’être une sinécure. Car, elle a aura pour principaux défis de redorer le blason de la communication présidentielle en proie à des profondes critiques ces derniers temps. Elle devrait également réorganiser les équipes, mais aussi à rétablir une cohésion stratégique avec tout l’écosystème des médias au Gabon. Mais au regard de son expérience, de son potentiel intrinsèque, ainsi que de sa capacité à transcender les écueils, sa marge de manœuvre reste bien consistante.
