Objectifs largement atteints. C’est dans ce climat de confiance et d’efficacité que le Directeur général des impôts (DGI), Éric Boumah, et ses équipes, ont accueilli le nouveau ministre de l’Economie et des Participations, Mark Alexandre Doumba, lors de sa visite de prise de contact, le 14 février 2025.
Prenant la parole au cours de cette activité, Éric Boumah a présenté le bulletin de santé de son administration et bien entendu, le bilan des activités de l’année 2024. Selon lui, « Ses services ont permis à notre administration de mobilisé les recettes fiscales pour un montant de 1080,73 milliards de FCFA au titre de l’exercice 2024, représentant 103% de l’objectif fixé par la Loi de Finances rectificative pour 2024 », a-t-il indiqué.
Avant de renseigner que, « ces performances résultent de plusieurs facteurs, notamment la modernisation de l’administration fiscale ; les efforts en matière de recouvrement ; la sécurisation des recettes à travers la nouvelle application DIGITAX ; l’intensification des contrôles fiscaux pour lutter contre la fraude et l’évasion fiscales ». Non sans souligner que ces prouesses sont aussi tributaires « de la conduite des campagnes de taxation qui visent à l’élargir l’assiette fiscale et à lutter contre le secteur informel ».
Cette bonne performance économique est donc de bon augure pour l’Etat. Cela, dans le sens que la stratégie du gouvernement pour les deux prochaines années est d’activer les leviers de l’optimisation de la mobilisation des recettes budgétaires et une dépense publique plus efficiente. Ce, d’autant que les recettes de l’Etat projetées pour l’exercice 2025-2027 comprennent en moyenne, 2.824,6 milliards de FCFA pour les recettes du budget de l’Etat et 1.026,3 milliards de FCFA pour les ressources de financement et de trésorerie.
Toutefois, ces performances de la DGI ne devraient pas masquer les difficultés auxquelles fait face cette administration, a fait remarquer M. Boumah. Raison pour laquelle, il a sollicité de la part de son ministre de tutelle, un certain nombre d’outils tels que l’amélioration des conditions de travail des agents, en l’occurrence la construction d’un hôtel des impôts.
En retour, le ministre Doumba a invité les agents de la DGI à plus de détermination et d’abnégation pour optimiser les recettes. Avec des relents pédagogiques, il a expliqué que : « L’Etat comme vous le savez, fonctionne sur deux pieds : le premier pied c’est la recette, l’autre pied c’est la dépense, ce sont les deux pieds d’un budget. Sans la recette, il n’y a pas de dépenses. S’il n’y a pas de dépenses, il n’y a pas de routes, il n’y a pas d’électricité, il n’y a pas d’écoles, il n’y a pas d’hôpitaux, il n’y a pas de chemin de fer, il n’y a absolument rien », a-t-il indiqué.