Il faut sauver la Holding HPO & Associés. C’est le SOS que lancent les employés de ce groupe au président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Car, les déboires judiciaires de son promoteur, Hervé Patrick Opiangha auront certainement un lourd impact sur cet investissement. Du moins, si des mesures conservatoires ne sont pas préconisées pour sauver les meubles.
En effet, depuis sa cavale au mois de novembre, son empire affiche d’inquiétants signes prémonitoires de son déclin. Les salaires, jadis régulièrement versés, arrivent désormais au compte-gouttes, pour les plus chanceux. Alors que les moins veinards n’ont que leurs yeux pour accepter le triste sort qu’ils subissent de manière stoïque. L’immobilier a pris un coup, tandis que les autres charges, ne sont plus honorées. Conséquence de son absence, en tant que principal ordonnateur des finances du groupe.
Appel à ne pas jeter le bébé et l’eau du bain
Visiblement remontés du sort qui leur est réservé, la mort dans l’âme, les employés de la Holding HPO & Associés appellent les autorités de ne point « jeter le bébé et l’eau du bain ». Pour ces derniers, la situation est d’autant plus préoccupante qu’elle constitue une question sociale. « Depuis une quinzaine d’années ses entreprises comptent près de 5000 emplois directs et stables et 1500 emplois indirects. La situation devient très difficile pour nous si bien que nous ne savons plus à quel saint se vouer, ou alors à quelle sauce nous serons marinée », évoque un employé sous couvert d’anonymat. Avant de faire une confidence selon laquelle, « Un projet d’envergure porté à la connaissance du gouvernement était sur le point de démarrage avec une garantie de 10000 emplois pour la culture du maïs et du Soja. En plus, la Holding HPO & Associés reste l’un des pourvoyeurs d’emplois local du secteur privé au Gabon », renseigne-t-il.
Le cri de cœur des employés de la Holding HPO & Associés
Face à leur triste sort, les employés de la Holding HPO & Associés appellent le président de la transition à trouver s’apitoyer sur leur sort, ne serait-ce que sauver les milliers emplois qu’a généré le groupe. « La situation devient très difficile avec l’absence du promoteur de toutes ces sociétés, qui est le seul à détenir la signature pour effectuer les opérations financières. Nos conditions de vie ont chaviré du jour au lendemain. Nos familles ont passé les fêtes de fin d’année dans une misère indescriptible. Certains sont chassés des maisons pour impayés. D’autres ont des enfants assis à la maison, parce que les parents ne peuvent plus payer la scolarité. Est-ce que les plus hautes autorités ont pensé à ces milliers de familles que font vivre les sociétés d’Opiangha » s’interrogent-ils à l’unisson, au moment où la politique sociale du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema accorde une place de choix à la lutte contre le chômage et à la création d’emplois.
Pour rappel, le groupe HPO & Associés regroupe plusieurs entreprises contribuant, chacune, dans son domaine d’activités, au développement du tissu économique, à la création d’emplois et de la richesse nationale. On y retrouve SGTP et SGTP-Mines, Médical Pro, la société Tryam, la SCI Moukouti, et la Sogada. Des filiales toutes basées au Gabon. Elles sont actives dans les secteurs du transport et de la construction, des mines et carrières, de la production agroalimentaire, du transport d’hydrocarbures, de la gestion immobilière et de la médecine.
En terme des perspectives, le groupe vise une position de leader local, à moyen terme, dans les secteurs d’activité dans lesquels ses filiales opèrent au Gabon, dans l’espace de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) et dans la Zone de Libre échange continentale (Zlecaf) plus généralement