« Aux grands maux de grands remèdes », enseigne une sagesse proverbiale. En effet, la question de la propreté urbaine de Libreville se pose aujourd’hui avec beaucoup d’acuité à Libreville. Tel un serpent de mer, la majorité de mesures prises pour juguler cette crise n’ont pas produits les effets escomptés. Une situation souvent attribuée à l’incivisme des populations ainsi qu’à l’incurie des services dédiés à résoudre cette problématique. Conséquences, l’insalubrité est passée au statut des bêtes noires des populations.
Par ailleurs, selon les dernières données, Libreville produit près de 700 tonnes de déchets par jour. La gestion de celles-ci représente un enjeu crucial tant sur le plan écologique que sur celui de la santé publique. Elle constitue de ce fait, un défi majeur pour les autorités locales.
Loin de baisser la garde, le gouvernement sous l’égide du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, les Délégués spéciaux du Grand-Libreville ont signé, ce 01 avril 2025, une convention de Délégation de service public (DSP) avec le Groupement EZONA pour la propreté urbaine.
Selon ses termes, cette convention a pour objectif de garantir un environnement plus propre et agréable pour tous. Elle est valable pour une durée de cinq ans renouvelables. Ladite convention couvre notamment : le balayage et lavage mécanisés des rues et espaces publics ; le curage programmé des caniveaux ; le nettoyage des plages et places publiques ; le nettoyage des bassins versants ; le nettoyage des axes cyclables et piétonniers et enfin, la collecte des ordures.
Autre détail, le périmètre géographique de cette Délégation de service public concerne quatre communes : Libreville, Akanda, Owendo et Ntoum, représentant un bassin global de 13 arrondissements. Les différentes parties signataires de cette convention, ont unanimement reconnu qu’il s’agit d’un pas de géant vers un Grand-Libreville plus propre et durable.
