Face à un déficit infrastructurel criard, avec seulement 20 % de ses routes bitumées sur un réseau de plus de 10 000 kilomètres, le Gabon veut faire de la modernisation de ses infrastructures un impératif économique. Cela, en misant sur le développement du réseau routier pour stimuler la croissance et améliorer la qualité de vie des citoyens. Le défi est autant technique que logistique, dans un territoire marqué par des décennies de sous-investissement dans les infrastructures.
La stratégie bien huilée de Seydou Kane
C’est dans ce contexte que Seydou Kane, à la tête du CITP, a décidé d’adopter une stratégie d’intervention complète et innovante : « Nous considérons que le développement des infrastructures est fondamental pour assurer une croissance économique durable et inclusive en Afrique. Chaque projet doit être pensé comme un levier d’innovation, d’emploi local et de bien-être social », souligne le chef d’entreprise.
Depuis le début de l’année, les équipes du CITP sont mobilisées sur plusieurs fronts dans le Grand Libreville. Objectif : remettre à niveau près de 30 km de voiries urbaines – notamment dans les quartiers d’Alénakiri, Nzeng-Ayong, et Awoungou – en y intégrant des ouvrages de drainage, du béton bitumineux ou encore du pavage. Des zones névralgiques, quotidiennement empruntées par des milliers de travailleurs et commerçants. « C’est un travail d’ingénierie mais aussi d’adaptation au tissu local », confie un ingénieur en charge du site d’Alénakiri.
L’action du CITP, sous sa direction, ne se limite pas uniquement à une réponse technique aux défis des infrastructures, mais intègre également une dimension sociale et environnementale forte, en alignement avec les objectifs gouvernementaux de développement durable. Ainsi, chaque projet mené par le CITP répond à des normes rigoureuses en matière d’impact environnemental, tout en privilégiant l’emploi local et la formation professionnelle des travailleurs gabonais.
Cette stratégie est particulièrement bénéfique pour les populations locales. En effet, au-delà de l’amélioration des routes et des infrastructures, les projets pilotés par Seydou Kane permettent la création directe et indirecte d’emplois locaux, contribuent à la formation professionnelle des jeunes travailleurs gabonais et génèrent un cercle vertueux de développement économique et social. Ces initiatives favorisent également une meilleure qualité de vie, en réduisant significativement les temps de déplacement quotidiens et en améliorant la sécurité routière. Pour l’État gabonais, qui cherche à rompre avec un modèle extractiviste, l’infrastructure devient un levier de relance et de diversification. À terme, le pays ambitionne de porter à 25 % la part de routes bitumées.

Avec financial Afrik