Selon la dernière publication de l’indice, le Cap-Vert est le pays le mieux classé d’Afrique de l’Ouest et du Centre, avec un score de 68,7 (sur 100). Seuls le Cap-Vert et Sao Tomé-et-Principe (60,4) se classent dans la catégorie « modérément libre », avec des scores compris entre 60,0 et 69,9. Les pays dont les scores se situent entre 50,0 et 59,9 sont classés comme « essentiellement non libres », tandis que les pays dont le score est inférieur à 50 sont considérés comme « économiquement réprimés ». Le Cap-Vert est également le pays qui a connu la plus forte amélioration sur la période 2024-2025, avec une augmentation de 5,8 de son score.
À l’autre extrémité de l’échelle, la République centrafricaine (RCA) est la plus mal classée de la région avec un score de 42,8, la plaçant dans la catégorie « économiquement réprimée ». Les autres pays de cette catégorie comprennent la Guinée équatoriale, la Guinée-Bissau, le Libéria et la Sierra Leone. Les autres pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale sont classés comme « essentiellement non libres ». Le Cameroun (-1,5), la Gambie (-1,4) et le Libéria (-1,4) ont enregistré les baisses les plus notables de liberté économique entre 2024 et 2025.
L’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale obtiennent les meilleurs résultats dans les sous-indices de la pression fiscale, des dépenses publiques et de la liberté monétaire. L’indice suggère que les dépenses publiques dans la région (avec un score moyen de 85,3) sont globalement productives et porteuses de croissance, ce qui signifie que leur impact ultérieur sur la pression fiscale (score moyen de 78,1) est gérable.
Le score de liberté monétaire de la région, déterminé par la stabilité monétaire et les prix déterminés par le marché (entre autres facteurs), s’élève en moyenne à 69,1. À l’inverse, les domaines dans lesquels la région obtient les plus mauvais résultats sont les droits de propriété (score moyen de 35,3), l’efficacité judiciaire (score moyen de 33,4) et l’intégrité du gouvernement (score moyen de 31,1).
En moyenne, les scores de l’indice de liberté économique se sont améliorés en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale au cours de l’année écoulée

Parmi les plus grandes économies de la région, la Côte d’Ivoire (57,8) se classe au premier rang, suivie du Sénégal (56,4), du Gabon (56,3) et du Ghana (56,0). Le Nigéria (53,4) et le Cameroun (52,1) se classent relativement plus bas. Le Nigéria (85,1) et la Côte d’Ivoire (82,2) se classent au premier rang dans la mesure de la charge fiscale, tandis que le Cameroun (91,2) et le Nigéria (94,5) obtiennent les meilleurs résultats dans le sous-indice des dépenses publiques. Sans surprise, le Ghana (6,2) et le Sénégal (30,5) affichent des scores de santé budgétaire particulièrement faibles. Le Cameroun et le Gabon se classent particulièrement mal en termes de droits de propriété, d’efficacité judiciaire et d’intégrité du gouvernement.
Dans une certaine mesure, le Ghana et le Sénégal inversent cette tendance en se classant plus haut dans ces trois indicateurs. En termes de liberté d’entreprise, la Côte d’Ivoire (65,2) se classe au premier rang et le Nigéria (38,5) au plus bas. La liberté commerciale est également la plus élevée en Côte d’Ivoire (70,0) et la plus faible au Cameroun (57,2).
Les principales économies de la région obtiennent les meilleurs résultats en matière de dépenses publiques et de réduction de la charge fiscale.




















