L’Agence gabonaise pour le développement de l’économie verte (AGADEV) prendra part au Sommet de l’African Natural Capital Alliance (ANCA), qui se tiendra du 7 au 9 octobre 2025 au Cap, en Afrique du Sud, sous le thème : « Libérer le capital naturel de l’Afrique : catalyser l’investissement pour un avenir résilient et équitable ».
Ce rendez-vous international de haut niveau réunira des chefs d’État, décideurs politiques, institutions financières, entreprises et experts du développement durable autour d’un objectif commun : mobiliser des financements innovants pour bâtir des économies africaines plus durables et résilientes face aux défis climatiques.
Un leadership gabonais affirmé
A l’occasion, Scyrielle P. Sende Etali, Directrice générale de l’AGADEV, prononcera le discours d’ouverture dudit Sommet le mardi 7 octobre. Son intervention mettra en avant le leadership du Gabon dans la bioéconomie, la conservation des écosystèmes et le financement vert, ainsi que les initiatives nationales visant à transformer le capital naturel en moteur de prospérité partagée. « Le Gabon démontre qu’il est possible de concilier croissance économique et protection des ressources naturelles. L’économie verte n’est pas une utopie : c’est une opportunité pour toute l’Afrique », a déclaré Scyrielle P. Sende Etali.
Une présence stratégique pour le Gabon
Il convient de noter que la participation de l’AGADEV à ce Sommet illustre la volonté du Gabon de renforcer les partenariats régionaux et internationaux en faveur de la transition écologique et du développement durable. L’évènement servira également de vitrine internationale pour valoriser le modèle gabonais de gestion responsable des ressources naturelles, reconnu parmi les plus avancés du continent.
Pour rappel, l’African Natural Capital Alliance (ANCA) est une initiative africaine multipartite créée en 2022 par FSD Africa pour porter une voix africaine dans les débats mondiaux sur la nature. Elle vise à renforcer la capacité des secteurs public et privé africains à intégrer les risques et standards liés à la nature dans leurs pratiques, en veillant à ce que ces cadres soient adaptés au contexte du continent. Son objectif est aussi de réduire les risques de transition et de faciliter les investissements liés au capital naturel en Afrique.



















