C’est une institution au cœur du dispositif financier et budgétaire du pays. En effet, la Direction générale du budget et des finances publiques (DGBFIP) a, entre autres missions, d’élaborer le projet de loi de finances, de suivre et de piloter l’exécution du budget de l’État ainsi que d’assurer la liquidation des rémunérations servies aux personnels.
Le budget 2024 répondait aux projets prioritaires de la Transition
Dans un entretien récemment accordé au Magazine Economies Africaines, le Directeur général du Budget et des Finances publiques, Thècle Wilfried Nzamba Mangala revient sur les principales orientations de la Loi de Finances 2024. Selon lui, « L’exercice budgétaire 2024 s’est caractérisé par l’élaboration d’une loi de finances rectificative en raison de l’évolution de la conjoncture et des recettes dépassant sensiblement les prévisions de l’année ». Non sans souligner que, « Le budget 2024 répondait à la nécessité de prendre en compte les très hautes instructions du président de la République le général Brice Clotaire Oligui Nguema, relatives à l’organisation du Dialogue national inclusif et du référendum, à la régularisation des situations administratives et aux recrutements, au respect des engagements internationaux, au paiement des rappels – dette aux agents de l’État –, et enfin aux projets prioritaires du gouvernement de la Transition »
Dialogue national inclusif, référendum, régularisation des situations administratives et recrutements
En effet, renseigne-t-il, l’organisation du Dialogue national inclusif et du référendum ont fait partie de la feuille de route du gouvernement pour 2024. La prise en charge de ces dépenses s’est élevée respectivement à 6,787 milliards de FCFA et 27,040 milliards de FCFA. Il en est de même de la régularisation des situations administratives et les recrutements qui ont également constitué un autre chapitre des dépenses de l’année 2024. Pour ces deux lignes, l’Etat a prévu une enveloppe de 46,099 milliards de FCFA .
Dans le cadre du respect des engagements internationaux du pays, le budget 2024 a consacré 1 952,227 milliards de FCFA au remboursement des dettes financières, répartis entre 388,384 milliards de FCFA d’intérêts et 1 563,843 milliards de FCFA d’amortissements de prêts. Pour répondre à la politique sociale, le budget 2024 a consacré 18 milliards de FCFA à la prise en compte de la dette aux agents de l’État, notamment les rappels de retraites.
Formation et perfectionnement, des facteurs essentiels pour la performance
La formation et le perfectionnement qui contribuent à l’amélioration des connaissances, aptitudes et attitudes de l’agent en vue de réaliser les objectifs du service public auquel il appartient et d’assurer de manière efficace et efficiente les prestations servies aux usagers ont également été pris en compte.
Dans cette optique, la DGBFIP a organisé en 2024 plusieurs sessions de formation à destination des contrôleurs budgétaires, des directeurs centraux des affaires financières (DCAF) et des autres agents. Y ont été abordés les thèmes de l’éthique et la déontologie administrative, la maîtrise des fondamentaux de la budgétisation par objectif de programme, la rédaction administrative et les mutations de la fonction RH. Chaque année, en fonction des besoins exprimés par les différents responsables (directeurs), un plan de formation est élaboré, et les séminaires ont lieu de façon continue sur l’année



















