La date du 19 mars 2025, restera à jamais gravée dans les anales de la République gabonaise en ce qui concerne les infrastructures routières. En effet, le président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a procédé ce jour, au lancement des travaux de construction d’un nouveau pont à Ebel Abanga, avec la pose de la première pierre. Autrement dit, après plusieurs mois d’attente, ce projet vient sans aucun doute de rentrer dans sa phase pratique.
Ce projet d’envergure charrie de nombreux et indéniables avantages. Il contribuera à l’amélioration de la fluidité du trafic, au renforcement de la sécurité des usagers et à la redynamisation de l’économie locale tout en facilitant les échanges entre les provinces.
Véritable levier de développement, cette nouvelle infrastructure s’inscrit dans une démarche globale de modernisation du réseau routier et d’accélération de la transformation du territoire. L’ancien pont, vieux de 59 ans, présentait d’importantes faiblesses techniques et nécessitait donc une reconstruction adaptée aux enjeux actuels.
Selon la fiche technique, la nouvelle infrastructure comprendra deux flyovers, quatre passerelles piétonnes, ainsi que trois sous-projets majeurs à savoir, un centre de pêche, un nouveau centre de santé et des espaces de loisirs intégrant une station-service.
« Au nom des populations, le Délégué spécial de la localité a, exprimé sa gratitude au chef de l’État pour les efforts consentis en faveur du développement, notamment le renforcement du réseau routier. Il a également souligné l’impact positif de l’allocation des sept milliards de francs CFA destinés à l’aménagement des différentes contrées, une initiative marquant une avancée significative vers la décentralisation », lors de son allocution.
Ce projet, dont la durée de réalisation est estimée à 36 mois, devrait générer plus de 100 emplois, offrant ainsi des opportunités économiques directes aux populations locales. Quant à son financement, il devrait être assuré par la Deutsche Bank à travers un emprunt de 74 ,8 milliards de francs CFA, à en croire, le Conseil des ministres du 23 février 2024.
