Tout est bien qui finit bien. Après quelques jours de tension, la sérénité est enfin de retour au sein de la Compganie minière de l’Ogooué. C’est le moins que l’on puisse dire, avec la signature du protocole de fin de médiation, ce jeudi 20 mars 2025, entre les différentes parties an bisbilles. C’était en présence du ministre du Travail, Adrien Nguema Mba, l’ADG de la Comilog et les Secrétaires généraux des six syndicats de l’entreprise.
Il convient de noter cette issue a été possible grâce à l’impulsion personnelle du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Autrement dit, la signature de ce protocole de fin de médiation marque un tournant décisif pour la stabilité sociale au sein de Comilog.
Pour la bonne gouverne, cet accord est le fruit d’un dialogue constructif entre l’entreprise, les partenaires sociaux et les autorités. Il a été conclu en présence du médiateur, le ministre du Travail et de la Lutte contre le chômage, Adrien NGUEMA MBA. Il a été paraphé entre la Direction générale de Comilog, représentée par l’Administrateur Directeur Général, Leod Paul BATOLO, et les six partenaires sociaux à savoir : le Syndicat libre des travailleurs de Comilog (SYLTRAC) ; le Syndicat des mines et de l’industrie du Gabon (SYMIGA) ; le Syndicat national des travailleurs des industries extractives (SYNATIEX) ; le Syndicat des agents Comilog (SYNAC) ; le Syndicat des travailleurs des industries minières et métallurgiques (STRIMM) et le Syndicat des mines et industries Comilog (SMIC)
Des engagements concrets pour les salariés
Plusieurs avancées majeures ont été actées, notamment : la hausse du salaire de base allant jusqu’à 30 000 FCFA, selon les catégories professionnelles ; la revalorisation des primes de transport scolaire pour accompagner les familles des salariés ; le renforcement du dispositif d’accession à la propriété, avec des bonus améliorés pour faciliter l’accès au logement et des élections du Comité de sécurité et de santé au travail (CSST) pour garantir un cadre de travail sécurisé et optimal.
Pour la mise en œuvre desdits engagements, la Direction générale de Comilog indique qu’elle reste à l’écoute de ses salariés et renforce le dialogue social avec : une trêve sociale jusqu’aux élections professionnelles de janvier 2026 et la création de deux commissions permanentes pour assurer le suivi des engagements avec deux commissions, une trimestrielle dédiée au suivi du Plan d’accession à la propriété et une autre semestrielle pour veiller à la conformité réglementaire de l’entreprise.
Selon la compagnie minière, ces engagements confirment la volonté de continuer à développer le bien-être de ses salariés, comme elle le fait depuis de nombreuses années. A preuve, Comilog est l’entreprise gabonaise qui rémunère le mieux ses salariés, comme le montre une enquête annuelle indépendante. En outre, en 10 ans, le salaire de ses opérateurs a été multiplié par deux. La société a par ailleurs investi fortement dans la formation et le développement des carrières de ses salariés, avec 75 000 heures de formation dispensées sur les 3 dernières années. Elle l’a également fait dans la sécurité et la prévention, permettant de réduire le taux de fréquence des accidents TF2 de 3,3 en 2019, à moins de 1 aujourd’hui, positionnant l’entreprise comme une référence au Gabon.
En termes de perspectives, la priorité est désormais de mettre en œuvre ces engagements afin de continuer à assurer le bien-être et le développement de ses salariés. Mais également pour permettre à l’entreprise de se concentrer sur sa performance opérationnelle et ses coûts, dans un contexte de marché particulièrement difficile. Il s’agit également pour compenser cette hausse de 2% de la masse salariale par des mesures de productivité renforcée. Autrement dit, Comilog réitère qu’elle continuera d’incarner une référence en matière d’industrie responsable et engagée au Gabon.