Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema joue à fond, la carte de la diplomatie économique. Après un séjour de travail à Bruxelles (Belgique) avec les instances de l’Union européenne, il est arrivé ce 28 novembre 2024, au Caire en Égypte. En dépit du fait que le programme de ce déplacement n’ait pas officiellement été communiqué, il demeure que cette visite du ‘’Numéro Un’’ gabonais au pays des pharaons, s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération bilatérales entre le Gabon et l’Égypte. Brice Clotaire Oligui Nguema aura également un entretien avec son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi. Cette visite témoigne également et surtout de l’excellence des relations entre les deux nations, et sera aussi l’occasion de discuter des questions de développement et d’intérêts communs.
Faut-il le rappeler, l’Égypte est disposée à accompagner la transition gabonaise. Cet engagement avait été décliné par le chef de la diplomatie, Badr Abdelatty, le 23 septembre à New York. C’était en marge de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, à l’occasion d’un tête-à-tête avec son homologue gabonais, Régis Onanga Ndiaye.
Au cours de cet échange, le diplomate égyptien n’avait pas manqué de saluer « le bon déroulement du processus de transition au Gabon ». Badr Abdelatty avait surtout montré la disposition de son pays à accompagner les autorités de la transition gabonaise. Non sans spécifier les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans les divers domaines, dont celui de l’économie, dans le but de soutenir les efforts et les réformes initiées par les militaires au pouvoir ces 12 derniers mois. Le membre du gouvernement égyptien avait notamment assuré que son pays était disposé à « accroître les opportunités d’investissement mutuel » avec le Gabon.
Pour la bonne gouverne, les relations de coopération entre l’Égypte et le Gabon datent de plusieurs décennies. Dans ce cadre, Libreville abrite d’ailleurs un hôpital égypto-gabonais, preuve du dynamisme de la coopération des deux pays dans le domaine de la santé. Les deux ministres des Affaires étrangères avaient aussi convenu, d’intensifier les consultations sur les questions d’intérêt mutuel, y compris sur les scènes africaine et internationale. Le but étant de travailler de manière coordonnée dans les différentes instances internationales avec pour objectif de soutenir les intérêts de leurs deux pays.