Une nouvelle ère est en train de s’ouvrir pour les relations entre (UE) et le Gabon. Cela, suite à la récente visite de travail et d’échanges politique, du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema au siège des institutions de l’Union européenne (UE) à Bruxelles. Au menu de ce séjour Bruxellois, la coopération entre le Gabon et l’UE, les questions de paix et de sécurité, le développement durable ainsi que la diversification économique et environnementale. Toute chose qui souligne le renforcement du lien entre l’Union européenne (UE) et le Gabon.
Le moment clé de la visite du président gabonais de la transition à Bruxelles, était une réunion de travail et d’échanges politiques avec le service européen d’action extérieure, la diplomatie de l’UE et le président du conseil européen Charles Michel. En effet, pour l’Union européenne, la coopération avec le Gabon de cette époque de transition, est une des réussites de la politique africaine de l’Union européenne (UE).
A retour, Brice Oligui Nguema a assuré les Européens de son intention de « respecter ses engagements internationaux ». La refonte du Code électoral ainsi que la mise en place du fichier électoral ont aussi figuré parmi leurs échanges, de même que la modernisation économique du Gabon spécifiquement, le rail, la route et les écoles.
Vers une transition exemplaire ?
Pour les Européens, le Gabon n’est pas un État comme un autre, c’est une « transition exemplaire pour le continent » selon un fonctionnaire européen qui dresse le bilan de cette réunion. Il souligne que le président gabonais a demandé à l’UE d’envoyer une mission d’observation pour les élections l’an prochain, une demande qui pourrait bien être accueillie favorablement, car les Européens semblent désireux de marquer un « soutien politique fort » — en particulier après le retour des experts de l’UE qui ont approuvé le déroulement du référendum du 16 novembre.
Au lendemain du coup d’État ayant mis fin au régime d’Ali Bongo, le 30 août 2023, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, avait estimé, plutôt positivement, que ce n’était pas un coup d’État normal, et au moment de laisser la place à la nouvelle équipe à la tête des institutions de l’UE, les dirigeants européens sortants se félicitent de terminer leur mandat sur « une note positive » dans leurs relations avec l’Afrique.