La question des financements innovants est au cœur de la 15e réunion de l’équipe multidisciplinaire du bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale qui se tient à Libreville du 12 au 14 avril courants.. A la faveur de cette rencontre, les participants devraient explorer des options et solutions de financements durables qui tiennent compte du contexte et des réalités des pays d’Afrique centrale tout en leur permettant de relever les défis auxquels ceux-ci sont confrontés.
A l’ouverture de ces assises, le coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, Arslen Bounemra est revenu sur ses enjeux. Selon lui, il faut surfer sur toutes les initiatives qui visent à lever de nouveaux fonds. Il a, de ce fait entre autres citer le Fonds mondial pour l’environnement, le Fonds vert climat avant d’ajouter, les mécanismes de paiement pour services environnementaux, accords de conversion de dettes, financements participatifs ou tout autre investissement novateur avec des retombées positives sur l’environnement et la société.
Mais aussi, les initiatives visant à optimiser l’utilisation des sources de financement traditionnelles en faveur de l’économie verte et du développement durable. «Si nous avons choisi ce thème, c’est parce que de nombreuses opportunités existent actuellement pour réduire l’écart entre les ressources nécessaires et les ressources réellement disponibles pour le développement des systèmes alimentaires inclusifs, résilients et durables», a-t-il déclaré lors de son allocution d’ouverture.
Arslen Bounemra est encore allé plus loin. Cela, en expliquant que « Le recours à de nouvelles modalités de financement, peut se décliner en partenariat public-privé ou en collaboration avec les organisations non gouvernementales et les institutions de recherche. S’il a indiqué que les réunions du MDT se veulent un espace d’échange d’informations et de partage des réalisations de la FAO, de bonnes pratiques et des leçons apprises ».
Autrement dit, a-t-il préconiséé, qu’au cours de cette 15e réunion de l’équipe multidisciplinaire du bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, il sera question de « convenir et explorer des options et solutions de financements durables qui tiennent compte du contexte et des réalités des pays d’Afrique centrale à relever des défis ».
Toutefois, pour relever ces défis d’ordre technique, technologique, politique, juridique et plus largement de gouvernance, les financements verts et innovants peuvent selon lui, jouer un rôle crucial. Cela, en investissant dans des projets à impact durable à l’instar de la production agricole biologique, agroforesterie, aquaculture ou le pastoralisme, nous la transformation des systèmes alimentaires inclusifs, durables et résilients pourrait être soutenue. Surtout dans un contexte où l’Afrique centrale se retrouve confrontée à un double défi d’ordre conjoncturel, avec la relance de la croissance économique après la pandémie de Covid-19 et l’investissement prioritaire à réaliser pour la résilience climatique et l’économie verte et bleue.