Pour de nombreux observateurs, le discours de présentations de vœux du président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema rappelle tout simplement rappeler les 10 commandements de la Bible. Notamment, en comparaison aux 10 mesures phares énoncées par le chef d’État gabonais, dans cette adresse qui cadrent avec les aspirations populaires.
Ce sont essentiellement des mesures à caractère social qu’a prise le général- président qui, depuis les lendemains du 30 août, a manifesté son patriotisme et sa ferme volonté de sortir ses compatriotes des conditions plus qu’accablantes dans lesquelles les avaient condamnés les tenants de l’ancien régime.
En dehors, d’annonces comme celles relatives à la tenue cette année du dialogue national, à la libération de 1000 prisonniers dans les conditions prévues par la loi, à la création d’une compagnie aérienne nationale, à la construction d’un aéroport à Andem et à la réhabilitation de ceux existants, l’essentiel des autres décisions a une nature sociale.
À commencer par le paiement des rappels des pensions aux retraités dès le mois prochain. Il était, peut- on dire, temps car il est inadmissible de constater que des femmes et hommes ayant pendant de longues années servi le pays en soient à vivre d’expédients et de mendicité, ce qui les expose à la vulnérabilité avec tout ce que cela comporte de conséquences.
Que dire du développement de l’entrepreneuriat avec à la clé, la création d’une banque nationale de développement pour l’entrepreneuriat des jeunes ? Dans un contexte marqué par un chômage endémique et une perte avancée de perspectives. De quoi mettre du baume au cœur de ses compatriotes !
N’est ce pas également là, faire faire preuve d’humanisme? surtout lorsqu’on évoque entre autre : le programme Libreville 2, la construction de logements sociaux ou encore l’extension et la réhabilitation du réseau routier, quand on sait toutes les difficultés rencontrées par les populations, y compris pour se déplacer ou pour écouler leurs productions vivrières et se loger décemment.
La baisse du prix du gaz participe également à la résolution d’une contradiction qui n’avait que trop duré. Comment ne point la relever, si l’on tient simplement compte d’un fait simple : le Gabon, pays pourvu en ressources pétrolières et gazières devrait – il vendre la bouteille de butane aussi cher que maintenant ?
Autant d’éléments qui peuvent donc conduire à reconnaître que les nouvelles autorités de Libreville sont plutôt sur le bon chemin. Toute chose qui par ailleurs pousse le peuple gabonais à leur demander de garder la tête froide et surtout de camper sur leurs positions initiales du reste nobles et légitimes.