Fini le pifomètre. C’est le moins que l’on puisse dire avec la réforme en cours sur la Gestion des investissements publics (GIP) au Gabon. En effet, pour mettre un terme à la gestion peu orthodoxe de la gestion des finances publiques, qui a été érigée en norme par le régime déchu, les autorités de la transition, avec l’appui du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, ont élaboré un projet de décret fixant le cadre de gestion des investissements publics et un projet de guide de gestion des investissements publics.
De manière spécifique, le projet de décret sur la GIP vient répondre au besoin d’un cadre juridique qui permet de normer le cycle de gestion des investissements selon les recommandations de l’évaluation de la gestion des investissements publics (PIMA).
Ce projet de décret a pour objet de définir le périmètre, le cadre institutionnel, la programmation, l’exécution, l’évaluation et le contrôle des projets d’investissement public. Il établit des critères objectifs de sélection des projets et idées de projets tout en identifiant les acteurs et leurs rôles dans le processus de sélection des projets du portefeuille de l’Etat.
La mise en place d’un Fonds d’études sectoriels (FES) permettra de financer les études des projets des administrations publiques. A cet effet, un projet d’arrêté est en cours d’élaboration pour définir son fonctionnement et son organisation en plus de définir la nature des études à financer.
Quant au Comité d’études sectoriel (COMES), il devrait être le cadre institutionnel qui permettrait d’harmoniser la stratégie nationale d’investissement. Son organisation, son fonctionnement et ses missions seront définis par un arrêté du ministre chargé des Comptes publics.
Dans cette mouvance, un projet de guide de gestion des investissements publics a été élaboré pour accompagner les acteurs intervenant dans le processus de sélection, de programmation, d’exécution, d’évaluation et de contrôle des projets.
Pour rappel, le projet de guide a été produit conjointement par la Banque mondiale et la DGBFIP. Il permet d’harmoniser la compréhension du cycle de gestion des investissements publics et d’asseoir les bases de bonnes pratiques dans le processus de la Gestion des investissements publics au Gabon.
Avec la DGBFIP