La ministre de l’Economie et de la Relance, Nicole Jeanine Lydie Roboty, épouse Mbou était face aux députés le 27 juin 2023. Question d’édifier ces derniers sur le cadrage macroéconomique et budgétaire du pays à moyen terme.
Cet exercice a permis à la représentation nationale de mieux apprécier la situation des finances publiques et de donner ses avis sur les priorités de l’action publique envisagées par l’exécutif et les choix budgétaires associés. A l’issue de sa présentation, les parlementaires ont exprimé leur avis sur les projets prévus. Des recommandations ont également été faites afin de déterminer efficacement les orientations économiques et budgétaires pour les années à venir.
S’agissant de la conjoncture actuelle, « Sur la base des réalisations constatées au cours des premiers mois, la croissance économique en 2023 serait projetée à 2,7%, soutenue par le raffermissement des activités pétrolières (+2,8%) et la consolidation du secteur hors-pétrole (+2,7%), sous l’impulsion de la poursuite de l’exécution des projets prioritaires du Plan d’accélération de la transformation », fait-on savoir au ministère de l’Economie. Dans l’ensemble, « sur la période 2024 – 2026, en dépit des incertitudes liées aux tensions géopolitiques sur le plan international, les perspectives de croissance économique demeureraient positives », renseigne-t-on. Cela parait bien évident qu’en termes de perspectives, la politique budgétaire du Gabon consistera toujours à optimiser la mobilisation des recettes hors pétrole et à améliorer l’efficience et l’efficacité de la dépense publique.
Pour la bonne gouverne, le débat d’orientation budgétaire au Parlement est une exigence de la Loi organique relative aux Lois de Finances et à l’exécution du budget (LOLFEB). Il a lieu avant le 30 juin de l’année en cours, pour préparer l’examen du projet de loi de finances de l’exercice suivant.
Cette disposition vise à améliorer la transparence et la qualité de l’information budgétaire. Elle oblige le gouvernement à produire, pour les citoyens et leurs représentants, la situation économique et financière du pays, ainsi que les orientations stratégiques pluriannuelles retenues.
Cet exercice permet aux parlementaires d’apprécier les choix de politiques publiques proposées par le Gouvernement et de susciter un débat sans vote sur les priorités de l’action publique, dans le cadre de l’élaboration du projet de loi de finances de l’année à venir.
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