Tout est fin prêt pour la phase d’exploitation de la mine de fer de Baniaka. Ce 20 mars 2025, le président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a dirigé la cérémonie de signature de la convention minière entre l’État gabonais et la société REMINAC, filiale de l’opérateur australien GENMIN pour l’exploitation de cette mine de Baniaka.
Située dans la Province du Haut-Ogooué entre les villes de Franceville, Boumango et Bakoumba, la mine de Baniaka est l’un des plus gros gisements de fer au monde avec plusieurs centaines de milliards de tonnes de réserves trouvées. L’exploitation de la mine de Baniaka s’inscrit dans l’engagement du président de la Transition à promouvoir un secteur minier durable afin de positionner le Gabon sur de nouveaux marchés. Le chef de l’État a d’ailleurs effectué la visite de la mine en juillet 2024, occasion d’apprécier le potentiel qu’elle regorge.
Dans ce cadre, la société REMINAC prévoit une production minière de 5 millions de tonnes de minerai de fer par an, avec un chiffre d’affaires estimé à plus de 330 milliards de francs CFA. À terme, la mine de Baniaka sera reliée au chemin de fer Transgabonais par une voie ferrée de 65 km, permettant d’augmenter la production à 10 millions de tonnes par an, voire jusqu’à 29 millions de tonnes avec de nouveaux investissements.
Il s’agit en effet d’un site à fort potentiel socio-économique dont l’exploitation va engendrer des emplois pour les jeunes, notamment 700 emplois directs et plus de 2000 emplois indirects. Ce projet d’envergure prévoit également la création d’infrastructures locales dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la route, de l’énergie et de l’eau. Il va par ailleurs impacter le budget de l’État à travers des contributions liées au règlement des impôts et des taxes. En outre, 60 à 70% de la production minière sera transformée localement générant ainsi des emplois supplémentaires et la création de valeur ajoutée.