Monsieur Hervé Omva, en vos qualités d’acteur de la société civile gabonaise et membre fondateur de l’ONG IDRC Africa, pouvez- vous nous présenter brièvement la plante eucalyptus et ses vertus.
Hervé Omva : Merci de l’occasion que vous m’offrez pour pouvoir m’exprimer sur cette plante et partant sur ce projet. De prime à bord, l’eucalyptus est une plante médicinale. Disons que ce genre d’eucalyptus a été baptisé en 1788. Il est issu du terme dérivé du grec (eu = bien et kalyptos = couvert). C’est le botaniste français, La Billardière qui l’a découvert en 1792. Autrement dit, c’est un arbre originaire de Tasmanie (Australie).
L’eucalyptus regorge d’énormes vertus. Il sert entre autres, à la fabrication de la pâte à papier, des contreplaqués, des placages, des meubles en bois massif, du charbon de bois énergie. Il est également utilisé dans la bioénergie et dans la fabrication des huiles (savons, bains de bouches, insectifuges…). Autrement dit, l’eucalyptus est très utile et ses différentes utilisations dépendent des cultures et régions géographique
Quelles sont ses zones de production à travers le monde ?
A ma connaissance, aucun arbre n’a été aussi largement propagé dans le monde que l’eucalyptus au feuillage persistant et à la senteur pénétrante. En dehors de l’Australie, son pays d’origine, on le trouve dans la plupart des régions tempérées; il existe dans une cinquantaine de pays dont l’Afrique du Nord, l’Afrique du Sud, l’Argentine, le Brésil, le Cameroun, Ceylan, le Chili, Chypre, le Congo, Cuba, l’Espagne, les Etats-Unis (Arizona, Californie, Floride, Nouveau-Mexique), la France, la Grande-Bretagne, la Grèce, l’Inde, l’Indonésie, l’Irak, Israël, l’Italie, la Jordanie, le Kenya, Madagascar, la Malaisie, le Nigeria, la Nouvelle-Zélande, les îles du Pacifique, le Paraguay, Porto Rico, le Portugal, la Rhodésie, le Tanganyika, la Turquie et l’Uruguay. On le retrouve également au Gabon, en Zambie, en Angola, au Congo et dans bien d’autres localités du monde.
Il est tout à fait vrai que l’arbre eucalyptus soit couvert de richesses. Mais en quoi une plantation monospécifique de cette nature serait elle importante pour un pays comme le Gabon, qui possède déjà une couverture forestière de 88%. Soit l’un des taux de déforestation les plus bas au monde et regorgeant d’une abondante et très riche biodiversité?
Une plantation monospécifique d’eucalyptus est importante pour le Gabon pour plusieurs raisons. D’abord, elle ouvre la voie à la diversification économique si chère au gouvernement. En bien que le Gabon dispose de forêts naturelles abondantes, la culture de l’eucalyptus peut fournir des sources de revenus supplémentaires et plusieurs opportunités d’emploi.
L’autre atout non négligeable est la production de bois. Les arbres d’eucalyptus poussent rapidement et produisent du bois de haute qualité. Ce qui peut compléter l’approvisionnement en bois des forêts naturelles et de répondre à la demande de produits du bois tant sur le marché domestique qu’international. L’établissement de plantations d’eucalyptus sur des terres dégradées ou marginales, peut aussi contribuer à la réhabilitation de ces zones, à l’amélioration de la qualité du sol ainsi qu’à la prévention de la dégradation des terres.
L’eucalyptus peut tout aussi contribuer au développement industriel. Ses plantations contribuent au développement d’industries en aval, telles que la production de pâte et de papier, ce qui peut in fine, contribuer à la croissance économique et à la diversification. La réduction de la pression sur les forêts naturelles est aussi une des avantages que charrie la culture de l’eucalyptus. En effet, en fournissant une source alternative de bois et de produits du bois, les plantations d’eucalyptus peuvent contribuer à réduire la pression sur les forêts naturelles, diminuant ainsi le risque de déforestation et de perte d’habitat.
La culture de l’eucalyptus joue tout aussi un rôle non négligeable dans la lutte contre le réchauffement climatique en absorbant le dioxyde de carbone de l’atmosphère. Comme tous les arbres, les arbres d’eucalyptus absorbent le dioxyde de carbone lors de la photosynthèse, aidant à atténuer le changement climatique en séquestrant le carbone.
En matière de recherche et innovation, les plantations d’eucalyptus peuvent également servir de sites pour la recherche et l’innovation dans les pratiques forestières. Notamment : la sélection des arbres, les techniques sylvicoles et la gestion durable des terres. Globalement, l’établissement de plantations d’eucalyptus au Gabon peut compléter les efforts de conservation des forêts existants, tout en fournissant des avantages socio-économiques et en promouvant des pratiques de gestion durable des terres. Cependant, il est essentiel de gérer soigneusement ces plantations pour minimiser les impacts négatifs potentiels sur l’environnement et les communautés locales.
Plusieurs compatriotes sont opposées à ce projet de plantation de l’eucalyptus au Gabon. Ils estiment que cette plante constitue un danger pour les populations environnantes, des zones de son exploitation ?
Au départ, il est important de préciser que la culture de l’eucalyptus n’est pas un projet agroforestier. Au Gabon l’on est au stade des tests pour la première plantation. Mais pour tout dire, l’eucalyptus offre plusieurs qualités positives et avantages :
En matière de croissance, les eucalyptus sont connus pour leur développement rapide qui permet une production de biomasse rapide et des rendements économiques potentiels. Ils offrent un rendement élevé de bois par hectare, très efficaces pour la production de bois d’œuvre. Pour la structure du sol, nous utilisons une espèce d’eucalyptus dont le système racinaire est étendu. Ce qui peut aider à améliorer la structure du sol et à prévenir l’érosion. En ce qui concerne la biodiversité, les plantations d’eucalyptus peuvent fournir un habitat pour certaines espèces, bien qu’elles ne soutiennent peut-être pas une gamme aussi diversifiée de faune que les forêts naturelles.
Sur le volet économique, les plantations d’eucalyptus peuvent contribuer aux économies locales, grâce à la création d’emplois, la production de bois d’œuvre et éventuellement d’autres industries comme l’extraction d’huiles essentielles. De par ses multiples usages, le bois d’eucalyptus est polyvalent et peut être utilisé pour une variété de fins. Notamment : la construction, la production de papier, la fabrication de meubles et le bois de chauffage. Les plantations d’eucalyptus peuvent aussi être établies sur des terres marginales ou dégradées, réduisant ainsi la pression sur les forêts naturelles pour l’extraction de bois.
Alors, que dites-vous concrètement des préoccupations de Bertrand Zibi et d’autres compatriotes concernant ce projet de plantation d’eucalyptus au Gabon ?
Bien qu’il soit compréhensible que des préoccupations aient été soulevées par ces compatriotes, il est important d’aborder ces préoccupations avec un esprit ouvert et une perspective équilibrée. Il est possible que des inquiétudes légitimes existent concernant les impacts potentiels des plantations d’eucalyptus sur les populations environnantes et l’environnement, si la plantation n’est pas gérée correctement.
Cependant, il demeure essentiel de considérer les avantages que de tels projets peuvent apporter, tels que les opportunités économiques, la gestion des ressources et le développement durable. Pour répondre à ces préoccupations de manière positive, nous avons mené une évaluation environnementale approfondie, impliquant les communautés locales dans les processus de prise de décision, mettant en œuvre des pratiques de gestion durable des terres et respectant les cadres réglementaires stricts du référentiel de gestion forestière FSC et potentiellement de la Société financière internationale (SFI). Toutefois, en travaillant ensemble de manière collaborative, nous pouvons nous assurer que le projet de plantation d’eucalyptus au Gabon maximise ses impacts positifs tout en minimisant les dangers potentiels pour les populations environnantes et l’environnement.
S’il semble également établit que l’eucalyptus possède également d’énormes vertus médicinales, mais en quoi peut-il contribuer durablement au développement d’une de localité gabonaise ?
Effectivement, les vertus médicinales de l’eucalyptus sont indéniables. Cette plantes offre tout aussi des nombreuses opportunités pour le développement d’une localité. De par ses propriétés médicinales, elle joue un majeur dans Industrie de la santé. Notamment dans la production d’huiles essentielles et de remèdes à base de plantes. L’établissement de plantations d’eucalyptus peut soutenir la production locale de ces produits, favorisant ainsi la croissance d’une industrie de la santé à petite échelle dans la localité. Ce qui peut ainsi créer des opportunités d’emploi et stimuler la croissance économique. Dans la médecine traditionnelle, l’eucalyptus est utilisé pour le traitement des affections respiratoires, les affections cutanées, et autres pathologies.
Il est également important de relever l’importance de cet arbre dans le volet agricole. Le projet va accompagner la création des entreprises coopératives en milieu rural sur environ 5000 hectares de maïs, soja, igname, pastèque et manioc. Des tests d’adaptation pour la culture des variétés de blé sont également envisagés.
Quels sont les principales zones de cultures de l’eucalyptus à travers le monde ?
Plusieurs pays sont aujourd’hui producteurs d’eucalyptus. De tous ces pays, c’est le Brésil qui tient la tête. On y cultive plus de 100 espèces d’eucalyptus depuis plus de 70 ans, sur l’initiative d’un directeur de mines qui s’inquiétait de voir détruire les forêts naturelles. Aujourd’hui, d’après une évaluation officielle récente, cette culture occupe une superficie de 600 000 ha. L’Afrique du Sud vient en second lieu, avec environ 180 000 ha. Des visiteurs australiens ont dit que beaucoup d’endroits, aux environs de Cape Town et de Durban leur rappelaient absolument leur pays. Neuf sur dix des grands arbres que l’on y trouve sont des eucalyptus. Madagascar vient ensuite avec 138 000 ha. Puis arrive l’Espagne avec 101 000 ha et le Portugal avec 60 000. En Californie, 3 200 km d’eucalyptus en brise-vent protègent les plantations d’agrumes. En Israël aussi, on a planté beaucoup d’eucalyptus depuis environ 70 ans et notamment, ces dernières années, le long de 1000 km de routes.
Actuellement, l’eucalyptus est en vogue. Le Forestry Bureau de Canberra a organisé une banque spéciale de graines d’eucalyptus pour satisfaire les milliers de demandes qui lui parviennent chaque année des pays d’outre-mer. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture a publié en plusieurs langues un ouvrage de 400 pages Les eucalyptus dans le reboisement. Enfin, pour terminer sur une anecdote, « un Californien a écrit en Australie occidentale pour demander des graines de jarrah (Eucalyptus marginata) et la presse locale relatait la nouvelle sous le titre : Il veut cultiver des briques réfractaires ». En Australie occidentale (et peut-être ailleurs aussi), on a dû apprécier la plaisanterie. Cette espèce d’eucalyptus a en effet un bois à peu près incombustible et dans les régions des grandes forêts on s’en sert pour construire les cheminées. Après des feux d’enfer pendant des années, les planches de jarrah sont à peine grillées en surface. Cette fièvre de plantation de l’eucalyptus qui a saisi le monde persistera probablement encore. Car, le monde se rend compte enfin de la prodigalité excessive avec laquelle les forêts étaient exploitées jusqu’à présent.
Devrait-on dans ce cas affirmer que ce projet constitue une réelle opportunité pour le nouveau Gabon ?
Sortons du cadre juste du bois. Le programme de culture d’eucalyptus a pour objectif de créer un pôle économique durable dans la province du Haut-Ogooué, en s’appuyant sur les universités existantes. Comment comprendre que nos agronomes passent des stages à Radio Masuku et après vous êtes étonnés d’avoir des centaines d’agronomes bureaucrates. Permettez-moi de vous informer que l’eucalyptus est introduit au Gabon depuis les années 1970. La plantation avant le village Eau-claire de Leconi existe depuis bientôt 50 ans. Il y en a quelques-uns au boulevard triomphal à Libreville, avant l’hôtel hibiscus.
Pouvez-vous nous donner plus d’informations sur les conclusions de l’étude d’impact environnemental et social de ce projet ? Surtout au niveau environnemental, les potentiels impacts sur la nappe phréatique et les cours d’eau avoisinant, lorsqu’on connaît les besoins en eau de cette plante eucalyptus ?
La restauration de nos institutions, c’est d’abord le strict respect de notre administration. C’est pourquoi, j’ai pris la peine de faire mes recherches. Dans ce cadre, j’ai eu accès à une bibliographie qui, pour ma part me rassure. Car, les conclusions de l’évaluation d’impact environnemental pour le projet de plantation d’eucalyptus dans la région de Leconi, Haut-Ogooué ont été approfondies et rassurantes. Notamment en ce qui concerne les impacts environnementaux et les préoccupations liées aux ressources en eau.
Étant donné les fortes précipitations annuelles dans cette région de Leconi, la plantation d’eucalyptus est alimentée par la pluie, éliminant ainsi le besoin d’approvisionnement en eau supplémentaire. Seule la pépinière et les premières étapes de la plantation, y compris l’application d’engrais et d’additifs la première année, nécessitent un peu d’eau. Par conséquent, la viabilité de la plantation ne dépend pas de la fourniture d’eau supplémentaire, étant donné que les fortes précipitations tout au long de l’année soutiennent adéquatement la croissance des arbres d’eucalyptus.
De plus, dans le cadre du projet et au regard du climat, nous avons choisi d’utiliser une variété d’eucalyptus dont le système racinaire est étendu. En effet, bien que les racines principales des eucalyptus puissent être profondes, ils ont également tendance à développer un réseau de racines latérales étendues près de la surface du sol. Ces racines latérales aident à stabiliser l’arbre et à absorber l’eau et les nutriments disponibles dans les couches supérieures du sol.
Cette variété a été choisie contre les espaces à système racinaire profond. Car, les eucalyptus de ce type sont appropriés pour les régions où les précipitations sont limitées car les racines s’enfoncent profondément dans le sol à la recherche d’eau et de nutriments. Ce qui leur permet de survivre et de prospérer dans des conditions de sécheresse.
L’étude d’impact environnemental a conclu qu’il n’y aura pas d’impact significatif sur les cours d’eau avoisinants. L’étude met l’accent sur l’importance de gérer soigneusement l’application d’engrais, de désherbants, de fongicides et de tout déchet généré tout au long de la durée du projet. Des mesures seront mises en place pour assurer une utilisation et une élimination responsables de ces substances, minimisant ainsi les dommages environnementaux potentiels.
Pour superviser la mise en œuvre de ces mesures et aborder toute préoccupation environnementale en temps réel, un comité de suivi dédié sera établi. Il inclura une représentation significative de la communauté pour sauvegarder ses intérêts et assurer la transparence et la responsabilité dans l’exécution du projet. Toutes les actions correctives nécessaires seront rapidement prises pour atténuer les impacts négatifs et promouvoir la durabilité environnementale.
Dans l’ensemble, l’étude d’impact environnemental a fourni une assurance solide que le projet de plantation d’eucalyptus sera mené de manière écologiquement responsable, en tenant compte des ressources en eau et d’autres facteurs environnementaux. Grâce à une gestion diligente et à la participation communautaire, le projet vise à atteindre ses objectifs tout en préservant l’écosystème environnant et le bien-être de la communauté.
Pourquoi le choix de la localité de Leconi?
Il est important de préciser en termes d’impact que le projet ne porte que sur 25000ha sur les 850 000 ha que comptent les plateaux ‘’Teke’’, soit moins de 3% de ladite surface. La décision de choisir cette localité particulière pour la plantation d’eucalyptus a été facilitée par le ministère de l’Agriculture et le Commission nationale d’affectation des terrains de la République gabonaise (CNAT), qui l’ont identifiée comme une zone de savane avec une couverture forestière minimale et une activité agricole limitée. Cette classification rendait la région appropriée pour ce projet.
Le ministère de l’Agriculture et le CNAT sont rassurés que ce projet avait le potentiel de dynamiser l’économie locale grâce à la production de bois d’œuvre et aux activités agricoles. De plus, ils le considèrent comme une opportunité de positionner la localité comme un contributeur significatif à l’économie du Gabon, rehaussant ainsi son statut sur la scène nationale.
Il est tout aussi important de noter que la plantation ‘’Sequoia’’ n’a pas choisi cette zone de manière indépendante. Elle a plutôt été fournie par le gouvernement comme un emplacement idéal pour l’activité demandée par les porteurs du projet. Cela souligne la nature collaborative du projet et l’alignement des intérêts entre le gouvernement et le secteur privé dans la promotion du développement économique durable. Dans l’ensemble, la sélection de cette localité était basée sur sa pertinence stratégique pour les objectifs du projet, tels qu’identifiés par les organismes gouvernementaux responsables de la gestion des terres et du développement agricole.

Comment allez-vous gérer les impacts négatifs du projet ?
Effectivement, nous invitons l’investisseur à travailler avec le gouvernement pour la mise en place d’’un comité scientifique permanent qui aura pour objectif de suivre l’application stricte des recommandations qui sortiront de l’étude d’impact environnementale et sociale en mettant au centre du processus une communication transparente et concertée avec les populations et ONG. Il n’est nullement question de faire croire qu’il n’y’a pas d’impact négatif c’est faux. Mais nous disons qu’aujourd’hui le Gabon possède un cadre juridique important et un code de l’environnement et l’ensemble des normes internationales dont nous sommes signataires.
Il faut également retenir le puissant volet agricole qui accompagne le projet sur près de 7000 hectares avec l’organisation des populations en entreprise coopérative pour la production de manioc, soja, maïs, igname, piment et autres. Des essais seront également réalisés sur différentes variétés de blé. Le projet ambitionne également relancer le volet piscicole dans le Haut-Ogooué. Dans l’ensemble, il s’agira de produire, transformer et commercialiser en s’appuyant sur la création d’un puissant réseau d’acteurs ruraux.
L’eucalyptus est présenté comme une plante très inflammable. Pourrait-elle être source d’incendie de forêt dans le cadre de notre pays ? Si oui, quelles pourraient être les causes et comment prévenir ce type d’incident ?
Il est compréhensible que vous vous préoccupiez de la possibilité d’incendies de forêt liés à la présence d’eucalyptus dans notre pays. Permettez-moi toutefois de vous rassurer en abordant ces préoccupations de manière approfondie et constructive. Bien que l’eucalyptus soit souvent associé à une certaine inflammabilité, il est important de noter que la probabilité d’incendies de forêt dépend de plusieurs facteurs, notamment les « conditions météorologiques », les pratiques de gestion des terres et la sensibilisation aux risques d’incendie.
En outre, prenant en compte, le fait que le Gabon est un pays situé dans la zone équatoriale d’Afrique centrale, caractérisée par un climat tropical humide avec des températures élevées et des précipitations abondantes tout au long de l’année, il est donc permis de penser que dans de telles conditions climatiques, les incendies de forêt sont généralement moins fréquents que dans les régions plus arides ou saisonnières. Ce qui ne signifie cependant pas que les incendies de forêt sont impossibles. Raison pour laquelle, dans le cadre de ce projet, nous prenons des mesures préventives pour minimiser les risques d’incendie de forêt et assurer la sécurité de nos communautés et de nos écosystèmes.
S’agissant de la gestion des plantations, nous surveillons attentivement nos plantations d’eucalyptus et maintenons des zones tampons bien entretenues autour des plantations pour réduire le risque de propagation des incendies. En matière de sensibilisation et formation, nous travaillons en étroite collaboration avec les communautés locales pour sensibiliser aux risques d’incendie de forêt et fournir une formation sur la prévention des incendies et les techniques de lutte contre les incendies. Quant à la surveillance et des interventions rapides, nous avons mis en place, un système de surveillance régulière des conditions météorologiques et des risques d’incendie, afin de pouvoir intervenir rapidement en cas d’incendie et minimiser les dommages.
Enfin, dans le cadre de la coopération avec les autorités locales, nous travaillons en partenariat avec les autorités locales, les services de lutte contre les incendies et d’autres parties prenantes pour coordonner les efforts de prévention et de réponse aux incendies de forêt avec l’utilisation d’engin agricoles ayant des équipements de lutte contre les incendies afin de gagner en temps et en efficacité en cas d’éventuels incendies.
Les différents sites économiques de la province du Haut-Ogooué
