Le chômage est devenu un fléau endémique dans la plupart des pays africains. En effet, trouver un emploi dans ces pays est loin d’être une sinécure. Ce, tout simplement du fait qu’il n’y a pas assez d’opportunités pour tout le monde, souligne Statista, le portail dédié aux statistiques pour les données de marché.
Malgré la mise en œuvre de plusieurs initiatives par les gouvernements africains pour lutter contre ce problème, leur impact a été limité dans un contexte de population croissante. Dans ce cadre, la gravité du problème a conduit les dirigeants africains à adopter l’année dernière à Dar es Salaam une déclaration en sept points pour lutter contre le chômage.
Une forte proportion de jeunes parmi les chômeurs
En Afrique, comme dans le reste du monde, la population plus jeune court un risque plus élevé de chômage. Cela, en raison de plusieurs facteurs éducatifs, sociodémographiques et économiques. En 2024, le taux de chômage des jeunes en Afrique devrait s’établir à environ 11 pour cent, fait observer Statista.
De larges disparités dans le chômage des femmes
Il existe cependant des particularités. Les hommes trouvent plus facile un emploi que les femmes, même s’ils possèdent des compétences et une expérience similaires. Le taux de chômage des femmes était de 8% contre 6,6% chez les hommes en 2023.
Autrement dit, le problème du chômage en Afrique frappe aussi bien les grandes que les petites économies. À l’heure actuelle, l’Afrique du Sud a atteint un taux de chômage de 32,1%, ce qui en fait le pays avec le taux de chômage le plus élevé du continent en 2024. Djibouti et Eswatini suivent de près, avec des taux de chômage atteignant respectivement environ 28% et 25%.