Finies les incongruités et els conjectures liées au programme avec le Fonds monétaire international (FMI). La conjoncture macroéconomique du Gabon se conjugue désormais avec un certain optimisme, grâce au dynamisme du secteur non pétrolier.
Cette nouvelle donne est décrite par le FMI dans une récente mission d’une de ses délégations en terre gabonaise. Dans son rapport, l’institution de Breton Woods renseigne « qu’à moyen terme, la croissance se stabiliserait légèrement en dessous de ce niveau—insuffisant pour augmenter significativement le revenu par habitant —mais la croissance potentielle dépendra fortement de la mise en œuvre des réformes qui s’imposent »
Avant d’ajouter que « Vers la fin de 2023, l’inflation a baissé en dessous du plafond régional de 3 pour cent et elle resterait autour de ce niveau en l’absence de nouveaux chocs. La croissance du crédit, financée par l’augmentation des dépôts, est forte malgré le resserrement de la politique monétaire régionale. Après un fort excédent ces dernières années grâce à la hausse des prix des matières premières, le solde du compte courant devrait diminuer progressivement à moyen terme en raison de la baisse des recettes pétrolières ».
La délégation du FMI souligne par ailleurs que, « Les réformes en matière de transparence et de gouvernance, dont certaines ont déjà été engagées par les autorités, devraient se poursuivre parce qu’elles seront essentielles pour relever les défis économiques. Ces efforts devraient inclure notamment un inventaire de tous les flux, actifs et passifs (directs et contingents) de l’Etat ; un reporting exhaustif de la situation des finances de l’Etat et des entreprises publiques ; la publication, selon les dispositions légales en vigueur, des rapports réalisés par l’auditeur externe du gouvernement ; et, surtout, la publication des contrats pétroliers et miniers ».