C’était une des recommandations des assises nationales sur la gestion du Conflit Homme-faune tenues du faune tenu du 15 au 17 décembre 2021 à Libreville. Celle de l’indemnisation des populations victimes des affres de ce conflit. Le chef de l’Etat, Ali Bongo vient de l’honorer, en accordant une aide aux victimes dudit conflit, d’un montant d’environ 4 milliards de FCFA.
Cette aide décidée par le chef de l’Etat, dont bénéficieront plus de 13247 victimes, est désormais débloquée sans délai. Les personnes concernées pourront donc la percevoir dès ce 24 mai 2023, en se rendant dans les trésoreries de leurs provinces respectives.
De manière précise, explique le ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan climat, des Objectifs du développement durable et du Plan d’affectation des terres, Pr. Lee White « ce fonds consiste à aider les victimes du pillage des récoltes. Le fonds soutiendra les victimes de pillage des récoltes de 2016 à 22 ainsi que 25 familles qui ont perdu des êtres chers »
Le dénouement heureux a été fait à la suite d’une audience accordée par le chef de l’Etat, Ali Bongo ce 23 mai 2023, aux ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan climat, des Objectifs du développement durable et du Plan d’affectation des terres, Lee White, ainsi qu’à sa collègue du Budget et des Comptes Publics, Edith Ekiri Mounombi épouse Oyouomi. Cette séance de travail était également t élargie au représentant de l’ONG ‘’Ma Terre, Mon Droit’’, Constant Allogho, à la représentante de la plateforme nationale des coopératives et exploitants agricoles, de la pêche, de l’élevage et du développement durable, Amélie Medza Mba, et enfin au représentant de l’ONG Space For Giants, Eric Cheohoski.
Les échanges ont naturellement porté sur ce Conflit homme-faune (CHF) ainsi que sur ses multiples conséquences sur le plan humain, économique, social et environnemental, observées dans l’ensemble des provinces du pays. Cette décision, de même que la rapidité avec laquelle elle est mise en œuvre, ont été chaudement saluées par les représentants des ONG et de la Société civile.
A ses interlocuteurs, le chef de l’Etat a « rappelé son double engagement, d’une part, de préserver la biodiversité, une richesse à la fois pour le Gabon et pour la planète, et, d’autre part, d’aider les populations victimes des dégâts causés notamment par les éléphants ».
« Il y a un équilibre à trouver. Environnement et développement ne s’opposent pas, bien au contraire. C’est sur quoi nous travaillons et nous y parviendrons », a fait savoir, très déterminé, le président de la République.
Car, faut-il le rappeler, au Gabon, les conflits hommes-faunes deviennent récurrents dans les différentes localités du pays. Selon les données du ministère des Eaux et forêts, sur la période allant de 2016 à 2020, environ 9000 plaintes écrites et orales ont été enregistrées.



















