Au Gabon, la lutte contre la vie chère s’apparente à un serpent de mer. Car, toutes les réformes initiées par l’ancien régime se sont évérées presqu’infructueuses. Cela, en dépit de d’énormes moyens financiers déboursés. Il faut souligner que ce fléau a été l’année dernière, au coeur des assises nationales. Malgré la multitudes de résolutions adoptées, le panier de la ménagère a continuer allégrement à s’effriter comme une peau de chagrin.
Face à cette calamité, les autorités de la transition ont décidé à leur tour, de prendre le taureau par les cornes. Le 05 févier dernier, le ministère de l’Economie et des Participations, Mays Mouissi a convoqué unerencontre de lancement des travaux relatifs à ce combat contre la vie chère. Cette séance de travail a été élargie au ministre du Commerce, des PME/PMI, chargé des Activités génératrices de revenus, Parfaite Amouyeme Ollame ainsi qu’aux opérateurs économiques de la chaîne des prix et les associations des consommateurs.
De manière spécifique, « Cette rencontre avait pour objectif principal d’identifier des mesures concrètes pour maîtriser et inverser la tendance haussière des prix. Parmi les points cruciaux abordés, la révision de la mercuriale a été jugée prioritaire, en raison de son obsolescence et de son impact direct sur la fixation des prix », renseigne-t-on au ministère de l’Economie et des Participations.
De plus, « l’application rigoureuse des recommandations issues des précédentes assises sur la lutte contre la vie chère a été soulignée comme étant essentielle. Enfin, la question de la parafiscalité et son incidence directe sur les prix des produits de première nécessité a été mise en exergue, soulignant l’utilité d’une réforme structurelle », ajoute-t-on.
A l’occasion, le ministre Mays Mouissi a rappelé l’importance primordiale que le gouvernement de la Transition accorde à la problématique de la lutte contre la vie chère. Avant d’indiquer que « chaque acteur à un engagement renouvelé pour relever ce défi complexe, reconnaissant que toutes les solutions ne sont pas immédiatement accessibles ».
A cet effet, un groupe de travail a constitué pour proposer, sous 15 jours, des solutions concrètes pour atténuer l’inflation et soutenir le pouvoir d’achat des populations. Preuve irréfutable que la lutte contre la vie chère est une priorité des plus hautes autorités de la Transition, et qu’elle constitue une urgence sociale.