Dans le cadre de l’élaboration de la Loi de Finances 2024, le Directeur général du budget et des finances publiques (DGBFIP), Aurélien Marcel Mintsa Nguema était face aux députés ce 19 décembre 2023.
La Commission Ad-hoc examinant dans le fond le projet de loi de finances l’a questionné sur le processus d’élaboration dudit projet de loi des finances ainsi que ses grandes articulations sur le plan de l’investissement, de la dette et des projets prioritaires.
Il convient de noter que le contexte exceptionnel lié à la transition que traverse actuellement le pays, n’a permis que cet exercice se déroule comme par le passé. Laquelle formule donnait habituellement lieu aux conférences budgétaires après la lettre de cadrage du Premier ministre.
Cette année, pour préparer au mieux les auditions des ministres du Budget et de l’Economie, et des autres membres du gouvernements, le Directeur général du budget et des finances publiques a effectué un travail de fourmis en amont, avec les principaux directeurs en charge de l’élaboration dudit projet de Loi des Finances.
De manière spécifique, il était question pour Aurélien Marcel Mintsa Nguema et ses équipes d’affiner les éléments de réponses à mettre à disposition des chefs de départements ministériels, afin que ceux-ci puissent mieux édifier les députés sur les aspects économiques, sociaux et politiques qui ont guidé l’élaboration de ce projet de loi des finances 2024.
Occasion pour lui également, en sa qualité de président du comité interministériel de cadrage macroéconomique et budgétaire de « rappeler l’impérieuse nécessité de collaborer avec les techniciens du ministère de tutelle et ceux du ministère de l’Economie pour une harmonie dans la présentation des chiffres ».
« Nous devons jouer notre partition et je vous invite à vous mettre au travail. Nous devons être prêts car nous avons des questions et c’est à nous de plancher sur les réponses à apporter aux députés. Nous devons envoyer les équipes lors du passage des différents ministres à l’Assemblée nationale » avait-il d’ailleurs indiqué.
Non sans prescrire le devoir d’exemplarité et la promptitude dans le traitement des dossiers à ses collaborateurs. A preuve, « Aucun retard ne sera toléré pour les dossiers à traiter en urgence et le strict respect des hautes instructions des autorités du CTRI ne devra souffrir d’aucune forme de relâchement dans l’exécution », avait-il averti.
Pour rappel, sur la base des hypothèses du cadrage macro-économique, le budget de l’État gabonais s’équilibre en recettes et en dépenses à 4.162 milliards FCFA contre 3.602,3 milliards FCFA en 2023, soit une hausse de 559,7 milliards FCFA.