Ce Sommet qui se tient du 22 au 23 juin 2023 à Paris, en France, aura pour objectif principal, d’examiner les défis et les questions de changement climatique, de biodiversité et de santé mondiale entre autres sujets.
Il sera également question de réformer le secteur financier multilatéral en vue de parvenir aux Objectifs de développement durable (ODD) et à une économie mondiale décarbonée. Il convient aussi de signaler que ce sommet avait été annoncé en novembre 2022 par le président Emmanuel Macron au terme de la COP 27, en Egypte.
Les travaux de Paris devraient aussi permettre de poser les jalons d’une discussion avec les grands pays forestiers sur la question de la valorisation des services rendus par la forêt. Il est en outre attendu de cet évènement le lancement d’une coalition de champions prêts à s’engager pour le soutien et le financement de plateformes-pays pour la protection des forêts au cours des prochaines années.
Le président Ali Bongo Ondimba dont le leadership sur les questions environnementales est avéré et salué, entend se saisir de l’opportunité qu’offre cette Réunion de haut niveau pour réaffirmer l’engagement du Gabon à poursuivre les efforts menés en matière de préservation de ses forêts et de protection de sa biodiversité. Au cours de ce Sommet, il sera donc question pour les Chefs d’État, de Délégation et tous les autres participants, de mettre en place de nouveaux paradigmes pour un meilleur accès aux financements et aux ressources.
Pour une transformation en profondeur plutôt que des tours de passe-passe
En attendant, les ONG appellent déjà à une transformation en profondeur plutôt que des tours de passe-passe. Malgré l’affichage politique d’une haute ambition, ces dernières alertent sur le risque que ce sommet ne propose que des solutions très marginales.
Selon elles, « il est communément admis que l’urgence de réformer l’architecture financière mondiale est partagée, étant donné qu’elle ne répond pas adéquatement aux besoins des populations et de la planète ». Elles préconisent également que tout « nouveau pacte » devra proposer des transformations profondes, visant à rendre l’architecture financière plus démocratique, plus juste et plus durable.