L’établissement de microfinance Épargne et développement du Gabon (EDG) a décidément le vent en poupe. Quelques jours seulement, après la signature d’une convention de garantie de 300 millions de FCFA avec la Société de garantie du Gabon (SGG) pour accompagner les PME locales, cet établissement de microfinances de deuxième catégorie, vient de frapper un nouveau coup. Il s’agit cette fois, de la signature avec l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) d’une convention portant sur la bancarisation des allocations des élèves boursiers sur l’étendue du territoire national.
Le deal a été paraphé ce mardi 16 mai 2023, par la directrice générale de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), Sandra Flore Mambari Pinze Abessolo et l’Administrateur directeur général d’Épargne et développement du Gabon (EDG), Jean Robert Obiang Obiang.
Selon les termes de cette convention, « Désormais, plusieurs élèves boursiers seront payés dans l’ensemble des agences d’EDG, tant à Libreville qu’à l’intérieur du pays ». À travers ce partenariat, la microfinance va accompagner l’ANBG dans son service de mise à disposition des allocations d’études aux étudiants en assurant la bancarisation aux élèves stagiaires des centres de formation sur le territoire national.
Sandra Flore Mambari Pinze Abessolo explicite cette convention. « Il était question, dans un premier temps, de solliciter un partenaire avec un réseau étendu. Il se trouve que parmi les partenaires, hormis le trésor qui a une représentation dans toutes les provinces, il y avait EDG qui couvrait le territoire », a-t-elle déclaré.
Pour sa part, l’Administrateur directeur général d’Épargne et développement du Gabon (EDG), Jean Robert Obiang Obiang a magnifié ce partenariat avant de décliner ses contours. « C’est un partenariat de bancarisation des élèves des centres professionnels de l’ensemble du pays. Il y a de l’éducation financière, leur donner la possibilité de faire de l’épargne. Aussi de réfléchir déjà, sur leurs projets professionnels futurs, ceux qui veulent se lancer dans l’auto-emploi et ceux qui veulent se lancer dans l’emploi salarié ». De manière générale, « ceux qui veulent se lancer dans l’auto-emploi, on leurs donnes la possibilité de structurer déjà leurs idées », a-t-il ajouté.
Pour les observateurs avertis, ce capital de confiance au plus haut niveau de l’Etat, procède de la détermination des responsales de cette structure financière de s’arrimer aux principes inaliénables de la bonne gouvernance.