Signe de son importance, la 15e réunion de l’équipe multidisciplinaire en Afrique centrale (MDT) a mobilisé du beau monde. Elle a vu la participation de tous les représentants de la FAO en Afrique centrale ainsi que les représentants des gouvernements des pays d’Afrique centrale, des organisations sous régionales (CEEAC, CEMAC, COREP, COMIFAC …), des bailleurs de fonds, des coopératives agricoles et organisations paysannes, des organisations non gouvernementales, des organisations internationales, des systèmes des Nations Unies, ainsi que d’autres acteurs clé intervenant en Afrique centrale dans les domaines d’expertise de la FAO (agriculture, forêt, pêche, élevage, terre et eaux, alimentation et nutrition, environnement, changement climatique, politique agricole…) pour ensemble passer en revue les principales réalisations de la FAO dans la sous-région et explorer les opportunités et perspectives qu’offrent les financements verts et innovants pour le développement des systèmes alimentaires durables en Afrique centrale ont assuré de leur présence.
Des enjeux spécifiques
La 15e réunion de l’équipe multidisciplinaire en Afrique centrale avait un grand enjeu : celui de plancher sur le financement des systèmes alimentaires autour du thème: « les financements innovants et verts : opportunités, défis et perspectives pour le développement des systèmes alimentaires inclusifs, résilients et durables en Afrique centrale ».
Seulement, les conditionnalités liées à leur obtention et les domaines éligibles de ces financements verts à l’instar des fonds vert climat (FVC), de l’environnement mondial (GEF) et ceux des institutions comme la BAD ou la Banque mondiale, ne sont pas suffisamment connus ou maîtrisés par les pays de la sous-région. Il en est de même des différentes fenêtres de financement que ces fonds disposent ainsi que les conditions et modalités pour en bénéficier.
Il était donc question de faire le point sur ces capitaux innovants et leur apport possible au développement des systèmes alimentaires inclusifs, résilients et durables d’une part et d’autre part explorer et convenir des options et solutions réalistes qui tiennent compte du contexte et des réalités des pays d’Afrique centrale.
Au terme des assises, Arslen Bounemra, le coordinateur sous régional de la FAO pour l’Afrique centrale (photo) s’est félicité de l’esprit dans lequel, les travaux se sont déroulés. Avant de saluer l’engagement des participants à travailler ensemble pour promouvoir des systèmes alimentaires inclusifs, résilient et durables en Afrique centrale.
De son avis, « Il est clair que le développement de systèmes alimentaires durables est essentiel pour l’éradication de la pauvreté, la sécurité alimentaire et la nutrition, la gestion durable des ressources naturelles ainsi que la mitigation et l’adaptation aux changements climatiques de la région. Nous avons également pris conscience que les financements innovants et verts peuvent jouer un rôle important dans la réalisation de cet objectif. Cela nécessite une collaboration et un engagement fort entre les gouvernements, les organisations de la société civile, les partenaires au développement, le secteur privé et surtout des organisations des acteurs tout au long des chaînes de valeurs agro-sylvo -pastorales et halieutiques », a-t-il déclaré.
Des outils pour surmonter les défis
Tout en saluant l’intérêt de cette rencontre, Arslen Bounemra n’a pas manqué de dresser des perspectives favorables charriées par la rencontre pour la sous-région. « Cette réunion a été une occasion de renforcer les liens entre les différents acteurs impliqués dans le développement de systèmes alimentaires durables en Afrique centrale. Nous sommes convaincus que cette collaboration et cet engagement renforcés nous aideront à surmonter les défis à venir et à réaliser notre objectif commun de systèmes alimentaires inclusifs, durables et résilient », a-t-il souligné. Avant de déclaré que’ « Ensemble, nous relèverons les défis et tirerons partie des opportunités liées à la mobilisation et à l’utilisation efficiente de financements verts et innovants pour l’ensemble de la sous-région Afrique centrale, pour la transformation durable des systèmes alimentaires durables ».
Des assurances
Pour le coordinateur sous régional de la FAO pour l’Afrique centrale, la 15e réunion de l’équipe multidisciplinaire de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Afrique centrale. Mais pour tirer meilleur profit de ses assises, il a assuré les participants de sa totale disponibilité et son engagement à toutes les initiatives visant la promotion des systèmes alimentaires inclusifs, résilient et durables.
« Mesdames et Messieurs, chers participants et chères participantes Par la voix, l’Organisation des Nationa Unis pour l’Agriculture et l’Alimentation, soutenue par l’ensemble du système des nations unies, voudrait vous rassurer de sa totale disponibilité et de son engagement ferme à vous accompagner dans toutes vos initiatives aussi bien au niveau sous régional que national, pour la promotion de la transition vers une économie verte et bleue et pour la transformation des systèmes agro-alimentaires durables pour une meilleure production, une meilleure nutrition, un meilleur environnement et une meilleure vie », a -t-il conclu.