Le processus de développement de la Zone agricole à forte productivité d’Andem observe une vitesse intéressante. Quelques jours seulement après la signature du contrat PPP entre l’Etat gabonais et son développeur AOM International, que le premier investisseur a posé ses valises.
Il s’agit de la société britannique, le Centre international pour l’innovation et le transfert de technologies agricoles, d’élevage et environnementales (CIITTAA). Elle entend investir dans la filière avicole, particulièrement dans la production de poulet de chair.
Pour la bonne gouverne, le Centre international pour l’innovation et le transfert de technologies agricoles, d’élevage et environnementales (CIITTAA) est une organisation à but non lucratif qui œuvre au renforcement de l’agriculture durable dans les pays en développement.
Ses activités sont menées en harmonie avec la préservation et la restauration de l’environnement, par le biais d’initiatives de transfert de technologie et de formation et de renforcement des capacités. Elles visent aussi une formation professionnelle inclusive et l’autonomisation des jeunes et des femmes dans la formation de compétences techniques ainsi que l’accès à des technologies respectueuses de l’environnement pour des projets agricoles et environnementaux.
L’arrivée de CIITTAA sur le secteur agricole gabonais, peut s’avérer une aubaine pour le pays qui est engagé dans le difficile combat pour la sécurité alimentaire. Faut-il le rappeler, c’est près de 200 milliards de francs CFA qui sont consacrés chaque année, dont 65% rien que pour la viande et les abats comestibles et 56 % pour la volaille uniquement.
Quant à la Zone agricole à forte productivité d’Andem, elle fait partie des cinq domaines crées en 2020 par l’Etat , à savoir : Kango dans la province de l’Estuaire, Idemba et Mboukou dans la Ngounié et Bifoun-Abanga dans le Moyen Ogooué, dans le but de développer l’agriculture du pays sur la base d’un foncier organisé autour de bassins de production.
Il convient également de saluer le rôle clé joué par l’Agence nationale de promotion des investissements du Gabon (ANPI), pour la matérialisation de cet accord.