Pour l’institution dirigée par Henri Claude Oyima, la décision d’accompagner le gouvernement à remettre l’économie gabonaise sur de bons rails, ne saurait être un chèque en blanc. Evidemment, cela nécessite un certain nombre de dispositions, souligne la Fédération des entreprises du Gabon (FEG).
L’un des préalables concerne le règlement de la dette intérieure. Le président Henri Claude Oyima l’a, une fois de plus réitéré, ce 28 décembre 2022. C’était à la faveur d’une séance de travail avec la ministre de l’Economie et de la Relance, Nicole Jeanine Lydie Roboty épouse Mbou.
Au cours de cette séance de travail, le patronat a examiné les modalités de reprise de l’économie avec le membre du gouvernement. Selon Henri Claude Oyima, cette étape constitue la mise en pratique de la feuille de route instituée par la FEG dans le partenariat public privé. Lequel partenariat doit solutionner plusieurs problématiques.
Il s’agit entre autres, de l’attractivité de l’économie. C’est-à-dire, faire en sorte que la destination Gabon soit prisée et mieux outillée pour les investisseurs, afin que ces derniers puissent avoir confiance dans leurs investissements. Ce nouveau partenariat liant le secteur privé à l’Etat devrait également rétablir la confiance en la signature de l’Etat auprès des entreprises. Il en est de même, pour la fiscalité, la dette ainsi que de la prévoyance sociale, a souligné Henri Claude Oyima.
S’agissant particulièrement du règlement de la dette intérieure, le patronat estime qu’elle devrait « donner de la lisibilité et de la visibilité aux entreprises afin qu’elles puissent consolider leurs socles, et donc de relancer de l’économie. La mise en place d’un nouveau Club de Libreville devient de ce fait, une nécessité ». Il convient de noter qu’à la fin de l’année 2021, le stock de la dette intérieure était de 2527,3 milliards de FCFA . L’Etat a débourser 94 milliards de francs CFA pour son traitement.
Pour sa part, la ministre Nicole Jeanine Lydie Roboty épouse Mbou s’est félicitée de la nouvelle approche véhiculée par la Fédération des Entreprises du Gabon. Elle a, de fait indiqué que cette dynamique impulsée par le patronat doit être accélérée, avant de réaffirmer son appui au secteur privé. Car, selon elle, il représente un moteur de croissance économique et de création d’emplois. « Il y a une convergence de visions entre l’Etat gabonais et la FEG et des belles perspectives de partenariat public-privé. Le gouvernement collaborera toujours avec la FEG dans l’optique de contribuer efficacement au développement de l’économie nationale », a-t-elle conclu.