Le gouvernement accorde un intérêt particulier à la mise en œuvre des Zones agricoles à forte productivité (ZAP). Cette disposition a été réaffirmée la semaine dernière par le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Charles Mve Ellah, à l’occasion de la célébration, en différé de la journée mondiale de l’alimentation en différé à Kango, une localité située à près de 100km de la capitale, Libreville.
Occasion pour le membre du gouvernement d’édifier les populations sur les enjeux et le objectifs rattachés au vaste projet de Zones agricoles à forte productivité (ZAP). Car, selon lui, elles visent plusieurs objectifs. Il s’agit en premier lieu de permettre à de nombreux Gabonais d’avoir accès à un emploi tout en favorisant la souveraineté alimentaire du pays. Dans ce droit fil, il a procédé à la distribution des titres de propriétés à trois coopératives, à titre symbolique.
Pour la bonne gouverne, le gouvernement gabonais, dans sa détermination de garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle mais aussi de valoriser le potentiel agricole national, a intégré le volet agricole dans le Plan de relance de l’économie, avec pour principale ambition de réduire de moitié les importations alimentaires.
A l’initiative du président de la République, Ali Bongo, cinq Zones agricoles à forte productivité (ZAP) ont été instituées. Elles ont pour objectif d’encourager et d’accompagner les investisseurs nationaux et étrangers à devenir des modèles d’entrepreneurs agricoles.
La première, Etem dans la province de l’Estuaire aura pour spéculations, la production de la viande porcine ; le poulet de chair ; des pondeuses et la pisciculture, pour ce qui est de la production animale. S’agissant de la production végétale, l’on prévoit le maïs et le soja.
Quant à Bifoun Abanga, la deuxième zone, l’on envisage le bananier, le manioc, le taro et la patate douce ainsi que les plantes maraîchères et fruitières (agrumes, atangatier, avocatier, manguier, papayer, citrouille). A cela s’ajoutent : le maïs, le soja, l’arachide et le concombre pour ce qui est de la production végétale. En matière de production animale on cite l’aquaculture, la volaille et le porc.
La troisième zone, Idemba dans la Ngounié est réservée au manioc, au riz, au maïs, au soja, à l’arachide aux plantes maraîchères ainsi qu’au plantes fruitières (agrumes, avocatier, corossolier, goyavier, passiflore jaune, manguier) en ce qui concerne la production végétale. En termes de production animale, on prévoit la viande bovine, caprine, la volaille et l’aquaculture.
En ce qui concerne la quatrième, Kango dans la province de l’Estuaire sera le bastion du bananier ; du manioc ; du taro ; de la patate douce ; des plantes maraîchères ainsi que des plantes fruitières (agrumes, atangatier, avocatier, manguier, papaye et la citrouille en termes de production végétale. Et s’agissant de la production animale, il y’aura également de l’aquaculture, de la volaille et du porc.
La cinquième et dernière ZAP est celle de Mboukou dans la province de la Ngounié. Elle sera spécialisée dans la production du manioc ; de l’arachide ; du riz ; du maïs ; du soja ; des plantes maraîchères ; fruitières (agrumes, avocatier, corossolier, goyavier, passiflore jaune, manguier). Tandis que la viande bovine ; porine : les caprins ; l’aquaculture et la volaille constitueront sa production animale.