Au Gabon, une bonne gestion des forets communautaires peut se révéler une source fiable de développement. Le constat a été fait par le ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan Climat et du Plan d’Affectation des terres, Prof. Lee White, à l’occasion d’une visite de terrain, il y a quelques jours, dans la province du Woleu-Ntem, située dans la partie septentrionale du Gabon.
Au cours de cette mission, les échanges les populations des villages concernés par cette descente de terrain, les élus locaux et les opérateurs forestiers ont, non seulement permis de constater, mais également d’évaluer les réalisations et avancées liées au développement local en général, et à l’amélioration des moyens d’existence des communautés locales ainsi que sur la gestion durable des écosystèmes forestiers.
Ebyeng a constitué la première escale de cette tournée. Dans cette localité, où la FC s’est interdit de couper les arbres et s’est spécialisée dans le reboisement, les communautés locales améliorent leurs moyens de subsistance et contribuent à la gestion durable des forêts grâce à l’apiculture.
A Oyem, le ministre Lee White s’est rendu dans les forêts communautaires de Mindzi, Dzom-Dza, et Okala Perspective. A Mindzic, des réalisations majeures issues des recettes provenant de la bonne gestion de cette FC ont été inaugurés par le Prof. Lee White, à savoir : un bureau administratif, un dispensaire, un établissement scolaire et 28 logements sociaux.
Occasion pour le ministre des Eaux et Forêt de saluer ces acquis. « Il y a de très bons exemples de forêts communautaires qui servent de modèle pour le reste du Gabon. Nous sommes dans un processus de relance de l’attribution des forêts communautaire qui avait été suspendu pendant longtemps en raison du fait qu’il y a eu trop d’exploitation forestière illégale dans le passé. L’objectif est de s’assurer que ces forêts contribuent au développement local et améliorent leurs qualités de vie. », a – t-il déclaré.
Pour la bonne gouverne, la forêt communautaire est une portion du domaine forestier rural affectée à une communauté villageoise en vue de mener des activités ou d’entreprendre des processus dynamiques, pour une gestion durable des ressources naturelles à partir d’un plan de gestion simplifié sur la base d’une convention de gestion.
Le concept de forêt communautaire a vu le jour en 2001. Dans son mécanisme, les populations locales occupent une place importante dans la gestion durable des ressources forestières du pays. Autrement dit, leur participation reste essentielle aussi bien pour la survie de la biodiversité que le développement des ressources forestières du pays.