Le débat général de la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies ouvert le 24 septembre dernier s’est poursuivi ce 26 septembre 2024 à New York. Invité à prendre la parole, et sans surprise, le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema s’est aligné sur la position de ses pairs du tiers monde, sur la réforme de l’architecture financière internationale.
En effet, cette grande rencontre qui a pour thème central « l’Unité dans la diversité pour l’avancement de la paix et du développement durable et de la dignité humaine, partout et pour tous » constitue l’occasion pour les intervenants et leaders mondiaux, de réaffirmer leurs engagements en faveur des Objectifs de développement durable (ODD) et de la Charte des Nations Unies.
Dans ce droit fil, Brice Clotaire Oligui Nguema s’est appesanti sur l’urgence de la mobilisation de financements afin d’atteindre le développement. « Concernant la question économique et financière, le rapport des Nations Unies sur le développement durable souligne encore une fois l’urgence de mobiliser des financements massifs afin de combler le déficit de financement de l’économie mondiale estimé à plusieurs milliards de dollars par an. C’est une réalité. Le système financier international actuel ne permet pas de diriger les investissements vers le développement et donc d’assurer la dignité de nos populations. Je partage ainsi la ferme volonté de plusieurs de mes pairs de parvenir à une réforme des institutions financières mondiales qui est cruciale pour dégager des investissements en faveur des pays en développement » a-t-il déclaré. Il s’agit ni plus ni moins, que d’un appel à la mobilisation de financements en vue d’aider les nations à se développer.
Il faut le dire, l’idée de la réforme de l’architecture financière internationale ne date pas d’aujourd’hui. Elle fait suite aux multiples crises financières de ces dernières années qui ont mis en lumière les faiblesses du système financier international. La communauté internationale a certes réagi en se mobilisant pour renforcer l' »architecture du système financier international » afin de réduire les risques de crises, mais sans résultant probants.
De l’avis des pays du tiers monde, il reste donc essentiel de poursuivre des politiques macroéconomiques saines et de maintenir les réserves internationales à un niveau adéquat pour réduire la vulnérabilité. L’amélioration de la surveillance que le FMI exerce sur les politiques mises en œuvre, et sur les outils qui permettraient aux pays de mieux évaluer les risques auxquels ils font face restent ainsi de mise.
Pour le renforcement des systèmes financiers par exemple, les pays en voie de développement invitent les responsables de la réglementation financière doivent perfectionner le contrôle des banques et autres institutions financières pour suivre l’évolution de l’économie mondiale et faire en sorte que les institutions évitent les écueils en suivant de bonnes pratiques, notamment en matière de gestion des risques. Enfin, la réforme de l’architecture vise à aider les pays à tirer parti des flux internationaux de capitaux, et notamment à les aider à s’ouvrir à de tels flux tout en évitant les risques qu’ils comportent, grâce, en particulier, à une préparation soigneuse.