Le Projet de transformation numérique du Tchad renforcera les cadres institutionnels, stratégiques, juridiques, réglementaires et politiques pour l’accès des populations tchadiennes aux services internet haut-débit, mettra en œuvre un écosystème numérique fiable, et développera des stratégies de numérisation du secteur public.
Il étendra la connectivité haut débit dans les zones rurales, périurbaines et urbaines et renforcera les compétences numériques de la population, en particulier des femmes et des jeunes. Il améliorera aussi les services techniques de l’administration en développant les fondements des services et systèmes gouvernementaux numériques et en renforçant les capacités numériques des acteurs du secteur public ; et il fournira un appui à la coordination institutionnelle et au transfert de connaissances.
« Ce projet permettra au Tchad de réaliser un saut technologique significatif. En tant que pays enclavé, le Tchad accuse un retard important en matière de taux de pénétration et d’accès à internet » a déclaré Rasit Pertev, représentant résident de la Banque mondiale au Tchad.
Et d’ajouter, « L’économie du pays bénéficiera non seulement d’une mobilisation accrue des investissements privés dans le secteur numérique, mais aussi de programmes de formation aux compétences numériques qui faciliteront l’utilisation productive de l’internet et renforceront l’employabilité des jeunes ».
D’une durée de cinq ans, le Projet de transformation numérique du Tchad offrira à plus de 4,5 millions de personnes dans les zones rurales, un accès au haut débit, et permettra à plus de 2 millions de personnes d’utiliser activement les plateformes publiques numériques soutenues par le projet. Environ 40 000 bénéficiaires recevront directement des formations numériques, dont au moins 25 000 femmes et jeunes filles ainsi que 2 000 personnes handicapées.
Quid de l’Association internationale de développement ?
L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer la vie des plus démunis. L’IDA est l’une des principales sources d’aide pour les 76 pays les plus pauvres du monde, dont 39 se trouvent en Afrique.
Ses ressources bénéficient concrètement à 1,6 milliard de personnes. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités de développement dans 113 pays. Le volume annuel de ses engagements s’est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.