Au deuxième trimestre 2024, l’Indice harmonisé des prix à la consommation des ménages observe une augmentation de 0,2%, par rapport au premier trimestre 2024. Selon la Direction générale de l’économie de de la politique fiscale (DGEPF), ce frémissement est principalement corrélé au contexte international et national. Lequel est marqué par une hausse des tarifs du fret maritime7 et les difficultés d’approvisionnement de certains produits. Dans ce contexte, en moyenne annuelle, le taux d’inflation est passé de 4,6% à fin juin 2023 à 1,7% sur la même période en 2024.
Dans le détail, comparé au taux du trimestre précédent, la hausse de l’inflation au deuxième trimestre des « Articles d’habillement et chaussures » (+0,03% contre -0,03%), du « Logement, eau, gaz, électricité et autre combustibles » (+0,1% contre -0,5%) des « Meubles, articles de ménage et entretien courant de la maison » (+0,1% contre +0,03%), ainsi que des « Loisirs et culture » (+0,2% contre +0,1%), tient notamment de la hausse des prix du fret maritime. La progression de l’inflation dans le transport (+0,1% contre -0,2%) provient de la hausse des prix dans le transport aérien et terrestre.
En revanche, les produits alimentaires et boissons non alcoolisées ont enregistré une détente de l’inflation (+0,3% contre +0,4%) en raison, entre autres, du maintien des mesures de lutte contre la vie chère. Dans le détail, ce ralentissement est lié à la déflation des fonctions bœuf (- 0,03% contre -0,5%), volaille (-0,8% contre +0,6%) et huiles raffinées (-1,1% contre -0,9%). Ainsi, en excluant les prix de l’énergie et de l’alimentation, par nature plus volatiles, l’inflation dite sous-jacente est en légère baisse au deuxième trimestre, soit à +0,1% contre +0,2% au premier trimestre.
Suivant la nomenclature secondaire, par origine, on note un relèvement du taux d’inflation importée (0,3% contre +0,1% sur le trimestre précédent) et locale (0,2% contre +0,1 % sur le trimestre précédent). Les secteurs secondaire et tertiaire ont connu une progression de l’inflation, de 0,1 point à +0,1%. A l’inverse, le secteur primaire a enregistré une régression de l’inflation de +0,3% à +0,2%.