Sur la base des principales hypothèses arrêtées par le cadrage macroéconomique et budgétaire, le projet de budget de l’État est équilibré en recettes et en dépenses à 4.493,4 milliards FCFA contre 4.162 milliards FCFA par rapport à la loi de Finances initiale, soit une hausse de 331,4 milliards FCFA.
En effet, le projet de loi de finances rectificative (PLFR) 2024 devrait permettre de matérialiser les axes prioritaires de la vision du président de la Transition, le général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, indique-t-on. Ainsi, les principaux objectifs poursuivis par le PLFR 2024 concernent : le soutien à l’optimisation des recettes, à travers la mise en œuvre de mesures visant à accroitre la performance des services fiscaux et améliorer la collecte des recettes douanières ; la réduction du train de vie de l’État par la mise en œuvre des mesures concourant à stabiliser la masse salariale (la prise en compte de la renonciation au traitement de président de la République, la réduction de la solde et du traitement dévolue aux parlementaires ainsi que la suppression de certaines structures à l’instar de l’Autorité nationale de vérification et d’audit (ANAVEA) et du Haut- Commissariat de la République.
Il vise également la lutte contre les sous-budgétisations des dépenses inéluctables, en lien avec la volonté du président de la Transition de présenter un budget-vérité, améliorant ainsi la transparence et la qualité de nos prévisions. Ainsi que la poursuite des chantiers notamment dans les secteurs de la route, de l’éducation, de la santé, de l’eau et de l’énergie pour redonner la dignité à nos compatriotes.
Ainsi, les principales hypothèses sur lesquelles repose le cadrage macroéconomique et budgétaire 2024 sont arrêtées comme suit : une production pétrolière qui devrait progresser de +3,4% à 11,4 millions de tonnes métriques en 2024 contre 11 millions de tonnes prévues à l’initiale ; une amélioration du prix du baril du pétrole gabonais de 9,7% à 79,0 USD en 2024 contre 72,0 USD le baril dans la loi de finances initiale .
A cela s’ajoutent une production de manganèse qui devrait augmenter de 2,2% à 10,3 millions de tonnes en 2024 après 11,1 millions de tonnes initialement prévu ; un prix de vente du manganèse en baisse de 24% à 134,1 dollars US la tonne en 2024 contre 176,5 dollars US prévu dans la loi de finances initiale ; une production de bois débité en hausse de 0,6% à 1,4 million de tonnes en 2024 comparativement aux prévisions initiales ; une appréciation du taux de change du dollar américain de 1,2% à 600,6 FCFA en 2024 par rapport à 593,6 FCFA prévu dans la loi de finances initiale.