Entre 1992 et 2022, la part de l’agriculture dans l’emploi est passée de 44 % à 29 %, celle de l’industrie de 9 % à 16 % et celle des services de 46 % à 55 %. toutefois, la productivité dans le secteur des services et l’emploi dans l’industrie sont trop faibles pour que l’économie puisse tirer parti de ces changements.
Les principaux obstacles à la transformation économique sont l’inadéquation des infrastructures, la dépendance excessive à l’égard du pétrole, la faiblesse du capital humain, la mauvaise gouvernance et la faible attractivité du climat des affaires.
Le financement reste une question centrale pour la transformation structurelle. L’accès au financement international reste souvent limité par des critères tels que la notation de crédit, l’endettement public et la capacité à offrir des garanties adéquates, en particulier pour le nouveau gouvernement de transition en place depuis le coup d’État d’août 2023.
Le pays peut cependant tirer parti de l’architecture financière mondiale pour mobiliser des ressources en profitant des financements concessionnels des banques multilatérales, en levant des fonds sur les marchés financiers régionaux et internationaux. Mais également en renforçant son secteur financier national pour faciliter le financement des entreprises locales et l’émission d’obligations vertes, en se concentrant sur des investissements efficaces et productifs, et en tirant parti de son capital naturel substantiel pour générer des ressources supplémentaires.
Avec la BAD